Au coin de la cheminée
Histoire de la reine serpent
Résumé de la 2e partie :Hasib arrive à se libérer. Il atterrit chez la reine serpent qui va se charger de lui enseigner la sagesse…
Ainsi deux années s’écoulent, pendant lesquelles Hasib découvre et apprend toute la sagesse du monde, avant qu’enfin il ne se souvienne de sa maison et de sa mère. Alors il confie à la reine son désir de quitter le royaume des serpents pour s’en aller retrouver le monde. «Je savais que tu voudrais repartir un jour», lui dit la reine, «car c’est dans l’ordre des choses. Mais tu dois me promettre, car ma vie en dépend, de ne jamais entrer dans un bain public ni te montrer nu à qui que ce soit». Hasib accepte, sans toutefois la comprendre, l’étrange requête de la reine, puis celle-ci le reconduit à travers les nombreuses galeries jusqu’à la surface de la terre, après l’avoir comblé de cadeaux. Aussitôt Hasib se hâte d’aller embrasser sa mère qui se met à pleurer de joie en le voyant en vie et en bonne santé, elle qui l’avait cru mort… Même les bûcherons, qui sont maintenant devenus de riches marchands, lui font bon accueil et chacun lui donne une partie de sa fortune ; ainsi Hasib devient en peu de temps un homme fort respecté. Aussi quoi de plus naturel que Hasib devienne très vite un habitué de la cour du sultan ? Tous l’admirent pour l’étendue de ses connaissances, et il n’a que des amis excepté le vizir Schumur qui le jalouse en secret. Or un jour, le sultan Karazdan contracte la lèpre, et personne pas même Hasib, malgré son savoir, n’est en mesure de le soigner. Il advient alors dans le même temps que le vizir Schumur invite Hasib dans son hammam personnel… Celui-ci, bien qu’il ait toujours respecté le désir de la reine serpent, se trouve cette fois dans l’impossibilité de refuser l’invitation. Que dire au vizir ? Il se rend donc au hammam, mais dès qu’il s’est déshabillé le vizir appelle ses gardes et le fait saisir. «Persistes-tu toujours à dire que tu ne connais aucun remède à la maladie du sultan ?», lui dit-il, et il ajoute : «Tu as la peau de l’abdomen, seuls ceux qui ont été initiés par la reine serpent portent cette marque». «Et quel rapport avec la maladie du sultan ?» demande Hasib étonné.
A suivre
Conte arabe
21 juin 2011
1.Contes