La promotion de l’état de droit aux niveaux national et international s’inscrit au cœur de la mission de l’Organisation des Nations Unies. Il est indispensable de respecter l’état de droit si l’on veut instaurer une paix durable au sortir d’un conflit, assurer efficacement la protection des droits de l’homme et réaliser des progrès économiques soutenus et le développement.
Le principe selon lequel chacun – de l’individu à l’État lui-même, a à répondre de l’observation de lois promulguées publiquement, appliquées de façon identique pour tous et administrées de manière indépendante est un concept fondamental qui sous-tend l’essentiel des activités de l’Organisation.
A cet égard, en Algérie, l’un des aspects les plus préoccupants est le fait que notre Justice est essentiellement virtuelle. En réponse à la question – l’Etat de droit en Algérie est-il plus une réalité qu’une fiction, ou l’inverse ? – force est de constater que la part de fiction est à la fois importante et en augmentation. Sans céder au catastrophisme, il apparaît ainsi que cet Etat de droit qui nous est cher est depuis plusieurs décennies en danger.
Dans ce monde « de droit et de non-droit » d’informations et de désinformations, il y a une recommandation essentielle : Ne te préoccupe pas des désinformateurs, les promesses mensongères et les fausses indications que craint la plupart des gens, ne sont que des illusions. L’inquiétude, l’insomnie et l’ulcère d’estomac sont les fruits de la désespérance, du sentiment de déception et de l’échec.
Ô citoyen : il est temps que tu soignes ton doute par la conviction, la détérioration de ta conscience par la rectitude, la déformation de tes pensées par la droiture, la confusion de ta marche par le bon sens.
Il est temps que tu dissipes de toi l’obscurité de la nuit par le visage d’une aube sincère, l’amertume de la désespérance par la douceur de la satisfaction, la noirceur des tentations par une clarté qui absorbera leurs mensonges.
Idir
19 juin 2011
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