Effectivement dans ce monde il est depuis toujours écrit une lutte entre le bien et le mal ou comme disent les taoistes entre le ying et le yang.
Le bien et le mal existent dans toutes les cultures et toutes les cultures possèdent des valeurs à même de réguler les sociétés dans lesquelles elles sont apparues et d’assurer leur ascension vers un mieux être, un mieux penser globalement et individuellement, un mieux se comporter. Les mêmes valeurs qui existent avec des nuances dans le
christianisme et le judaisme existent dans le boudhisme, dans le chmanisme, dans l’islam et dans toutes les sagesses africaines, asiatiques anciennes ou récentes et quelles que soit les religions ou les sagesses humaines elles ont en commun une chose fondamentale : « Ne fais pas de mal aux autres et ne les laisse pas te faire du mal» il s’agit là d’une tradition de notre prophète Mohammed (saaws) qui est complété par d’autres hadiths et notamment : « Le mieux est de pardonner en cas de capacité».
En l’homme à toujours cohabité le bien et le mal et c’est cette lutte qui est en lui qui fait qu’il soit Homme . S’il était exempt de cette lutte il serait un ange pur. C’est valable pour tout homme sur terre.
C’est le fait de suivre ou pas les valeurs de sa société qui font qu’un homme est bon ou mauvais et aucune société quelle qu’elle soit ne secrète de mauvaises valeurs, ce sont les individus pris isolément qui le font, soit parce qu’ils ont mal compris ces valeurs, soit que leur égoisme les empêche de le faire dans un contexte qui les incite à se démarquer de ces valeurs.
Il y a cependant que l’injustice qu’on impose à une société et qui dure, impose aux individus qui la composent d’adopter une attitude d’égoisme qui tend à faire tache d’huile avec le temps et d’autant que la mauvaise graine chasse la bonne, au bout d’un temps la société entre dans état de malaise, dans un état de contradictions, dans un état d’instabilité car la lutte entre le bien et le mal devient plus évidente, plus nécessaire, plus urgente. C’est ce qui arrive actuellement en Algérie.
Le problème, c’est qu’on ne sait plus qui veut le bien qui veut le mal car il n’y a plus de sincérité dans les rapports pollués de cette société trompée et qui perd tous ses repères. Ce qu’ont dit nos ennemis de nous intervient dans un contexte ou ils sont venus en nombre et en armes et ont pris possession de notre pays par la force et la ruse et ont tout fait pour nous diviser afin de s’imposer et ils s’imposent encore pour drainer nos richesses par la ruse et la complaisance envers ceux qui font fi de nos droits. A la colonisation de l’Algérie, la population estimée était de 6 Millions et en 1987 lors du premier recensement effectué par la France coloniale cette population n’était plus que de 3 millions. Je ne donne aucun crédit à la parole d’un ennemi qui décime mes compatriotes et qui les maintient dans un étau et déchire leurs structures sociales pendant plus d’un siècle et quart par lui même puis continue à le faire par sbires interposés.
La civilisation judéo chrétienne n’a rien produit mon cher Liès, elle est l’héritière simplement de la civilisation musulmane, ne prenons pas la démagogie que diffusent les occidentaux pour une vérité. Au moment ou la science et les valeurs musulmanes rayonnaient sur la planète, l’Europe vivait dans une léthargie complète après la chute de Rome et l’église exerçait ainsi que les seigneurs féodaux avec sa bénédiction, les pires exactions sur la paysannerie. C’est l’Histoire qui le dit. Au moment où en terre d’islam des juifs et des chrétiens vivaient libres et jouissaient de considération qu’on dénie maintenant à cette civilisation.
Mais laissons le passé et arrêtons de ressasser. C’est du présent qu’il s’agit et le présent voudrait que l’attachement au valeurs soit plus réel que virtuel, c’est le plus important. Or on s’aperçoit que des gens qui se targuent d’être des intellectuels engagés usent des plus basses combines pour asseoir leur volonté sur les autres pour quelque avantage souvent insignifiant et eut il été important, mériterait il de tourner le dos aux valeurs d’honnêteté, de vertu, de sincérité ? L’Homme de la rue quant à lui est connu pour être pragmatique et direct. « Tsa3ed, matsa3edch ». Noir ou blanc, pour lui il n’y a pas de nuances qui favorisent l’hésitation, tribut des gens qui réfléchissent, parfois jusqu’à ne plus pouvoir agir. Et dans une société ou il lui est demandé d’être un kafez, l’Homme de la rue الرجل العادي devient un kafez.
L’homme à toujours été égoiste. Il est égoiste par nature, disait Socrate. Il ne se départit de certains avantages que lorsque cela lui en procure de meilleurs. Il peut faire du mal et du bien par conviction religieuse ou morale certes, mais il les fait plus volontiers lorsque cela lui procure des biens ou de la considération. Or la société dans laquelle nous vivons n’accorde aucune considération à la valeur morale, au sérieux, à l’abnégation, à la compétence, à l’effort, au respect etc… elle n’accorde de respect et de considération qu’a une seule valeur : la richesse matérielle quelles que soient ses origines : vendre de la drogue, voler, détourner, etc…
Ce qu’il faut restaurer c’est la confiance et l’harmonie. Il est urgent d’accorder de la considération aux gens qui font des efforts, qui montrent des compétences et des aptitudes utiles et il est encore plus urgent de regarder de haut les voleurs, les gens de la kfaza et de rabaisser leurs actes par une attitude à généraliser dans la société. Seul l’Etat est en mesure de faire cela et afin qu’il puisse le faire il est nécessaire qu’il soit bien servi, par un pouvoir militant non pas pour les privilèges et les avantages, mais militant pour amener son pays au devant de la scène et à lui faire gravir les échelons. Et la il faut bien qu’on tranche qui de la poule ou de l’oeuf est le premier.
Salutations à tous.
Liès Asfour.
19 juin 2011
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