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La faune africaine dans les stades Reflet culturel

18 juin 2011

Contributions

La faune africaine dans les stades Reflet culturel  dans Contributions logo_imp
Edition du Lundi 25 Janvier 2010

Culture

La faune africaine dans les stades

Reflet culturel


Par : ABDENNOUR ABDESSELAM

Depuis la plus lointaine histoire, l’homme s’est servi des animaux pour représenter ses différents symboles, selon ses instincts.

Si l’argument de la vénération a souvent été invoqué, il n’en demeure pas moins que cette représentativité est devenue une forme de langage et d’expression destinée plus à impressionner qu’à vénérer réellement un animal donné. Plus récemment encore, les grandes dictatures dans le monde ont fait de même. Elles se sont saisies de la rapacité d’un aigle ou de la férocité d’un lion (pour ne citer que ces deux animaux) afin d’imprimer leurs armoiries annonciatrices d’ambitions et de prétentions des plus hégémoniques. Cette pratique, enrobée de faits culturels, est encore d’actualité en Afrique où la majorité des équipes de football “transforment” leurs joueurs en éléphants ravageurs, en tigres impitoyables, en fennecs imprévisibles, en lions (indomptables), en guépards (fougueux), etc.
Cette allégorie animalière, reportée sur des qualificatifs invraisemblables, tels que la force incertaine, la ténacité éperdue, le courage contingenté, la rigueur plate et la détermination limitée, semble plutôt dévoiler une forme de compensation face à l’appréhension d’une défaite ressentie avant l’entame même d’une compétition. Or, psychologiquement, voir la défaite dans la tête, c’est ne pas aller loin, quelle que soit la vitesse foudroyante d’un Guépard, la robustesse imagée d’un Éléphant, la convoitise d’un Aigle aussi super soit-il, la malice d’un Fennec, le rugissement éloigné d’un Lion, etc. Se donner également le nom de ses lointains ancêtres (?), aussi pharaoniques que cela puisse paraître, ne peut nullement faire passer sous silence une anhélation de première classe, pas plus que les Flammes d’un feu totalement imaginaire ne peuvent abîmer même les fragiles ailes du précaire papillon de brousse. Historiquement mais surtout réellement, la troncation du patronyme individuel ou de groupe n’a jamais eu les effets escomptés. Pauvres animaux gentils couverts de missions impossibles ! Ils sont, par contre, là pour des missions d’équilibre de l’environnement et de la nature pour lesquels ils sont apparus sur terre depuis des millénaires.

A. A.
(
kocilnour@yahoo.fr)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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