Edition du Jeudi 26 Mai 2011
Culture
Hommage au père, à l’époux adoré
TAHAR DJAOUT
Par : Rédaction de Liberte
Il est des êtres pour lesquels nul qualificatif n’est assez fort pour dire le vide incommensurable qu’ils ont laissé et la flamme inextinguible qui nous brûle de l’extérieur. Le 26 mai 1993,
Tahar Djaout a été victime d’un lâche attentat terroriste, ne lui laissant aucune chance de s’en sortir. Il décéda le 2 juin 1993 à l’hôpital de Baïnem. 18 ans depuis que tu as quitté ce monde.
Tu nous as quittés trop tôt, laissant un vide immense qu’on n’arrive pas à combler, nous, ton épouse et tes filles, alors que nous avions tant besoin de toi, de ta présence, de ton amour, toi qui nous cajolais car tu étais un papa affectueux. Sache que maman prend bien soin de nous, serment qu’elle a fait avant ton dernier souffle. Cela n’a pas été facile pour elle. Femme au grand cœur qu’elle est, elle s’est entièrement consacrée à tes filles, ses filles, Nabiha, Kenza et moi. Sache également, papa, que tous ceux qui t’admirent, et ils sont nombreux, pour ta loyauté, ta bonté, ta probité et surtout pour la richesse de ton esprit, ne t’ont pas oublié. Ils n’ont pas oublié ta contribution à la richesse et la grandeur culturelle de l’Algérie, ton pays que tu aimais très fort. Un pays riche de sa diversité culturelle, et tu as payé de ta vie ton esprit éclairé comme tant d’autres avant et après toi. Jamais un jour ne passe sans qu’on parle de toi à la maison et sans évoquer les moments passés avec toi. Repose en paix, cher époux et papa adoré, on t’aime très fort.
Je sais que tu veilles sur nous.
Ta famille
17 juin 2011
LITTERATURE