Edition du Mardi 10 Mai 2011
Culture
TÉMOIGNAGE DU TEMPS PASSÉ
“le bout du tunnel”, d’aomar iddir
Par : K. TIGHILT
Longtemps considéré comme une “offrande empoisonnée”, l’accès à l’école française en temps de guerre était, comme décrit dans ce roman témoin, le Bout du tunnel, d’Aomar Iddir,
une trahison, un piège sciemment tendu, qui vise à faire aboutir le projet colonialiste. D’ailleurs, selon l’auteur, un appel au rejet de cette école fut lancé depuis les maquis par les nationalistes. Le livre, dont les évènements se déroulent à Tagrourt, un village accroché au mont Ikhef du douar Nath Yirathen, dépeint, selon l’auteur, la période coloniale de l’Algérie à travers “l’itinéraire de jeunes enfants ayant grandi et évolué dans un environnement de misère, de faim et de froid. Un quotidien aggravé d’une discrimination multiforme entre deux peuples antagonistes qui se côtoyaient sans jamais se mélanger”. Il raconte l’histoire de Lamara, personnage principal du livre, fils de Vakhlish Oumalou. Ce dernier était difficilement convaincu par son gendre Rabah, afin d’envoyer son fils Lamara à l’école. “L’Hocine, âgé de 20 années, en était son meilleur exemple, pour n’avoir jamais mis les pieds dans un établissement scolaire…, l’éducation était réservée aux seuls enfants des conquérants et, évidemment, à leurs inconditionnels collaborateurs”, concède-t-il. Que sera alors la place et la vie du petit Lamara une fois à l’école, parmi tant d’autres enfants comme lui et parmi les colons ? Concrétisera-t-il son vœu de franchir le premier palier de sa scolarisation afin d’obtenir son CEP ? Une histoire racontée avec une présence et une précision des lieux qui rapproche plus le lecteur de l’époque, témoignant d’un vécu marqué par la rudesse de la vie. Des souvenirs qui reviennent, racontés dans un roman, sous forme d’un tunnel.
16 juin 2011 à 22 10 42 06426
Deux frères qui se chamaillent ça fait toujours des dégâts. C’est la faute à Napoléon, il a promis l’égalité, la liberté de se déplacer avec les mêmes respects le mêmes droits entre les frontières Françaises, mais ni lui, ni ses successeurs ne l’on donnée, rien ne vient de rien. Chaque Pays qui se ferme devient un désert sans passé, sans passé, pas de présent, plus de futur.
Cordialement