Edition du Mercredi 02 Mars 2011
Courrier des lecteurs
Nous demandons la régularisation de notre situation
Par : Les habitants de la cité Beaucheraye
Permettez nous, M. le président de la République de vous informer que depuis 1950, nous occupions des habitations précaires érigées par le colonialisme français, comme une cité transitaire en simple rez-de-chaussée couvertes de toiture en tuile rouge, au centre ville de la capitale pour ne pas dire au cœur de la capitale dépendant
de la commune de Oued Koriche, limitrophe des communes d’El Biar, Alger centre, Bouzareah, Casbah et Bab El Oued. Viendra malheureusement la journée du 18 juillet 2010 où la majorité des familles de la cité en question ont été relogées à l’exception d’une trentaine de familles exclues pour des raisons et motifs équivoques. Actuellement, nous vivons dans des locaux du rez-de-chaussée des immeubles sous des conditions climatiques insupportables en cette période hivernale et sans commodités nécessaires, où nous avons passé tout le mois sacré du Ramadhan et Aïd el Fitr et AÏd el Adha, Mouharem et Achoura, tout le monde est malade surtout les vieilles personnes et les petits enfants. Est-ce que réellement l’objectif de radicaliser les bidonvilles et l’habitat précaire est de jeter des familles dans la rue ?. Au niveau du territoire national, des familles occupant des constructions illicites ont été prises en charge. Notre espoir après plus d’une soixantaine d’années de souffrance est que notre pays nous rétablisse dans nos droits maintenant que nous sommes dans la vie. Nous espérons M. le président trouver la sérénité et une justice pour une solution à notre malheur.
Les habitants de la cité Beaucheraye
Oued Koriche-Bab El-Oued Alger
11 juin 2011
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