Edition du Mercredi 02 Mars 2011
Courrier des lecteurs
À quand le respect et la protection des droits de l’homme en Algérie ?
Par : M. Saïdi Mohamed
Le 10 décembre 2010 est un événement universel qui célèbre la protection des droits de l’homme, dont la convention a été ratifiée par l’Algérie, à l’instar d’autres pays, dans le cadre de la préservation et la protection des droits des citoyens que notre Constitution est censée protéger.
À travers cet article, je mets en évidence le caractère absolument éhonté de l’utilisation de l’institution judiciaire par des magistrats qui établissent en toute partialité des jugements honteux, pour me détruire, de détruire une famille et commettre le crime de la destruction morale, économique et sociologique. Cette cabale judiciaire est en relation directe avec les révélations faites sur la corruption et le dysfonctionnement de la SNTF, société dans laquelle j’ai exercé durant 34 ans. Je l’ai fait en ma qualité de travailleur cheminot et citoyen algérien, dans le droit fil des orientations des pouvoirs publics qui avaient interpellé les citoyens de les aider dans le combat qu’ils mènent contre l’éradication de ce fléau, un virus qui gangrène des individus avides de profits illégaux.
Aujourd’hui, je mets en évidence les faits en faisant référence à la journée du 10 décembre 2010 pour attirer principalement l’attention du président de la République, M. Bouteflika,
M. Belaïz et M. Ouyahia sur la cabale judiciaire fomentée par des robes noires qui n’hésitent devant rien pour instrumentaliser les institutions de l’État, me martyriser en ignorant les bases fondamentales de la convention ratifiée protégeant nos droits.
Confronté aux circonstances d’abus d’autorité, d’injustice, de trafic d’influence, un scénario des plus abjects est échafaudé et mis à exécution dans le seul but de spolier mes droits légitimes, réglementaires, me condamner et me faire taire afin de ne plus déranger les plans sordides de ceux qui les ont concoctés, en s’autorisant une volonté de nuire.
Devant cette situation, je n’ai d’autre salut que celui de m’adresser à l’ultime juridiction de ces mêmes pouvoirs publics. Je leur précise que la justice a déjà statué sur des décisions de jugements définitifs de relaxe en ma faveur dans l’affaire de diffamation qui m’a opposée à mes adversaires.
Comme elle a statué sur la régularisation de mes droits légitimes et réglementaires, se conformant aux travaux de la commission paritaire de la SNTF, instituée à cet effet, les documents fournis faisant foi. Il se trouve que malgré ces décisions qui ne souffraient d’aucune ambigüité, je suis victime d’une injustice démesurée, d’une hogra amplifiée qui relèvent d’un délire machiavélique, d’un plan ourdi, scientifiquement orchestré par des magistrats dont le principal objectif est de me mettre hors d’état de nuire.
Victime d’une effroyable machination, ces auxiliaires véreux de l’État qui salissent et déshonorent les institutions qu’ils représentent, fabriquent des jugements farfelus, au profit de ceux qui dilapident les derniers de la SNTF, ceux qui s’octroient des avantages multiples et divers en inadéquation de la réglementation de la société. Je détiens les preuves que je mets à la disposition de qui de droit. Je sollicite par conséquent l’intervention des pouvoirs publics, notamment celle de M. le président de la République, afin que mes droits urgents me soient rendus et faire cesser la cabale judiciaire instrumentalisée par des commis de l’État qui utilisent les symboles de la nation pour exécuter leurs sales besognes.
M. Saïdi Mohamed
Cité Eucalyptus, Bt 5 Esc. C
Rampe Louni Arezki, Haute-Casbah-Alger
11 juin 2011
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