Il n’est ni historien ni prof des histoires affiliées à l’université de l’opportunisme. Il n’a pas de passeport vert ni rouge d’ailleurs. Il n’est ni doctorant ni dos rond. Il n’a pas de directeur de thèses ni de thèse sur la corruption des gros-grands-gras. Il n’habite pas les marches et ne scande pas de « slow-gants » car sans abri protecteur en hautes sphères. Oui il a toujours refusé de faire partie de la cour et jouer au coq dans les basses-cours du pouvoir. Chantant l’hymne et son contraire. Il tient trop à sa plume.
Il ne voyage pas. Voyager, pour lui, c’est être libre. Et la liberté qui a besoin de visa ne lui sied pas. Il préfère sauvegarder intact son chène que de courtiser « le shengen ». Il a fait de la lutte. Jamais de politique car la politique c’est la science du mensonge. Il a ses gros défauts. Il est spontané. Epidermique. Il n’a pas de bas goûts. Il n’est ni fils de chahid ni enfant de mouchahed. Il a travaillé très jeune. Il a connu des gens merveilleux, d’une générosité qui n’avait d’égale que leur refus de la division du pays en fiefs et archs. Cette division qui a fait la fortune de quelques-uns et l’infortune du pays. Il les a côtoyés. Ces personnes merveilleuses ont toutes été rappelées à Dieu, ou exilées par les nouveaux dieux subventionnés par la sueur des laissés-pour-compte. Ces gens lui ont appris à aimer. A être patriote plus que nationaliste. Sa réussite est très simple : pouvoir circuler dans les artères de la ville, la tête haute, sans changer de trottoir. S’attabler n’importe où sans
Puissent ceux qui l’ont connu fassent semblant, aujourd’hui, de l’aimer et d’avoir une pieuse pensée pour lui.
17 avril 2011
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