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La révolution algérienne n’aura pas lieu par Mohamed-Nadjib Nini

3 mars 2011

Contributions

              Des événements historiques sont en train de secouer le monde arabe. Des pays comme la Tunisie, l’Egypte et maintenant la Libye sont en train de faire leur révolution pour en finir une bonne fois pour toutes avec les régimes despotiques qui les ont asservis des décennies durant.



D’autres pays tel le Bahraïn ou encore le Yemen ne sont pas en reste et essayent courageusement de se défaire des potentats et des systèmes politiques iniques qui les ont toujours spoliés. L’Algérie pays arabe ? Gouvernée par un régime tout aussi totalitaire semble pour le moment échapper à cette vague de contestation. Hormis une réaction spontanée au lendemain des premiers événements de Tunisie, réaction qui s’est vite éteinte, l’Algérie semble aujourd’hui totalement en dehors de la réalité du moment comme frappée de léthargie. Les gens dans la rue commentent certes et avec enthousiasme ces événements qui sont entrain de bouleverser le monde arabe. L’homme de la rue reconnait aussi que l’Algérie doit faire sa révolution pour rendre à ce peuple sa dignité et sa fierté. Cette fierté qui était la sienne en tant que nation du million et demi million de chahids. Mais au-delà de ces déclarations d’intention, la rue algérienne reste dans l’expectative. L’opposition algérienne a essayé de faire bouger les choses, ou du moins une partie de l’opposition, mais malheureusement sans résultats notables. Pire encore, on assiste ces derniers temps à des divisions au sein même de cette opposition notamment entre la coordination nationale et le RCD si bien qu’il ne reste pratiquement plus sur la scène de la contestation que ce parti politique qui n’arrive pas à rassembler parce que le pouvoir en place a réussi à lui coller sur le dos une étiquette de régionalisme dont-il a du mal à se défaire. Mais au-delà de cet amer constat, ce qui est déplorable pour notre pays c’est qu’en vérité il n’y a pas d’opposition crédible hormis le RCD qui est le seul parti de l’opposition, et quoi qu’on puisse lui reprocher, à avoir osé défier ouvertement le pouvoir alors même que l’état d’urgence n’était pas encore levé. Le constat que l’on peut donc faire à chaud, compte tenu des événements qui se déroulent en Algérie, est qu’il ne faut pas compter sur l’opposition pour amener le changement en Algérie parce qu’il n’y a pas d’opposition. Il n’y a que quelques « sigles politiques » qui font de l’entrisme pour arracher quelques privilèges et quelques miettes, une poignée d’opposant de salon qui n’emportera jamais l’adhésion populaire parce que totalement inféodé au pouvoir en place et qui ne doit sa survie qu’a la mansuétude de ce pouvoir qui la tolère parce qu’elle lui sert d’alibi démocratique. Pour toutes ces raisons, la révolution, si révolution il y aura ne peut venir que de la rue, ce qui a été d’ailleurs le cas aussi bien en Tunisie qu’en Egypte et aujourd’hui en Lybie. Si c’est donc la rue qui est la seule alternative pour imposer un changement en Algérie, la question qui mérite d’être posée ici est : la rue algérienne est-elle aujourd’hui en mesure de faire ce qui a été fait dans les pays que l’on vient de citer ?

Avant de répondre à cette question, il faut tout d’abord savoir que les algériens ont déjà essayé par le passé de débarrasser le pays de la dictature de la pensée unique et du parti unique, de la dictature oligarchique qui a dirigé le pays d’une main de fer depuis l’indépendance jusqu’à la date historique d’octobre 88. La révolution d’octobre 88 était en effet une tentative qui a failli mettre définitivement à mal le système politique qui a gouverné l’Algérie sans partage de l’indépendance jusqu’à l’avènement de cette date. En effet, suite à ces événements qui ont pris l’allure d’une véritable révolution, dépassant et bousculant les pronostics stratégiques de ceux qui les ont initié, le système politique qui a gouverné l’Algérie depuis l’indépendance jusqu’à l’avènement de cette date fatidique a enfin daigné s’ouvrir aux bienfaits de la démocratie et du multipartisme par l’adoption d’une constitution qui introduit le pluralisme politique consacrant le principe de séparation des pouvoirs. C’est ainsi que la Constitution de 1989 et celle de 1996 qui l’a modifiée ont transformé les règles constitutionnelles ainsi que le système politique algérien. Selon Abdelaziz Rahabi (1), « la Constitution de novembre 1996, a été discutée dans un contexte marqué par une grave crise politique interne et se voulait comme la synthèse de l’expérience institutionnelle des 40 dernières années. A ce titre, elle a consacré le principe de l’équilibre des pouvoirs en instituant la deuxième chambre en tenant compte de l’expérience de la crise institutionnelle issue de la dissolution de l’APN en 1992 et a adopté la règle de la limitation des mandats pour favoriser l’alternance démocratique au pouvoir et atténuer les effets du pouvoir personnel que l’Algérie porte comme une tare depuis le mouvement national ».

Cependant, cette ouverture politique qui consacre la démocratie et le multipartisme, ouverture que la constitution de 89 amendée en 96 venait d’initier, semble avoir été biaisée dès le départ. En effet, il n’est pas du tout évident pour un système politique hermétique, qui a toujours gouverné sans partage de se réformer du jour au lendemain, si bien que, selon Benchikh (2a), « la constitution de 1989, amendée en 1996 établit un régime qui n’a que l’apparence d’une démocratie puisque l’armée reste au centre du pouvoir ». Selon cet auteur, « cette ouverture politique inspirée par la présidence de la république ne débouche que sur une démocratie de façade et n’apparaît pas comme une transition authentique vers un processus démocratique. D’une part, parce que le commandement militaire continue d’exercer une forte emprise sur le système politique, d’autre part, la faiblesse des partis d’opposition démocratique est telle qu’ils ne sont pas en mesure de déclencher un mouvement d’envergure susceptible de contraindre les détenteurs d’aucun pouvoir pour modifier le système ». Selon Benchikh (2b), « c’est sur cette base que s’explique la permanence de l’emprise du commandement militaire sur le système politique et c’est l’armée qui reste la détentrice du pouvoir réel et qui désigne les chefs d’état. C’est ainsi, selon Benchikh, que tous les chefs d’états qui ont été élus, même après 1989 ont été des candidats choisis par le commandement militaire » Par ailleurs, les amendements constitutionnels récemment introduits, outre quelques points, somme toute assez anodins, comme l’article 5 révisé de la Constitution qui précise que « l’emblème national et l’hymne national sont des conquêtes de la Révolution du 1er novembre 1954 et sont immuables », article qui consigne les caractéristiques de l’emblème national ainsi que ceux de l’hymne national Quassaman dans l’intégralité de ses couplets. Ou encore l’article 62, qui stipule que l’Etat garantit le respect des symboles de la Révolution, la mémoire des chouhada et la dignité de leurs ayants droit et des moudjahidine. « L’histoire étant la mémoire et le patrimoine commun de tous les Algériens, nul n’a le droit de se l’approprier et de l’instrumentaliser à des fins politiques. Il appartient donc à l’Etat d’assurer la promotion de son écriture, de son enseignement et de sa diffusion. » ou enfin l’article relatif à la promotion des droits politiques de la femme, l’article 29 bis qui est destiné à favoriser la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues.

Outre ces points d’une importance mineure par rapport à notre propos, les autres amendements apportés à la constitution ne sont guères rassurantes quant à l’avenir du processus démocratique algérien et notamment l’amendement proposé à l’article 74 qui, tout en maintenant la durée du mandat présidentiel, qui est de cinq ans, dispose que le président de la République est rééligible sans limitation de son mandat ou encore la substitution de la fonction de premier ministre à celle de chef du gouvernement. Ainsi, est-il explicitement mentionné, dans le nouveau texte que l’actuel « chef de gouvernement » s’appellera désormais « Premier ministre » et sa nomination demeure du ressort exclusif du président de la République qui peut aussi le révoquer à tout moment. Le chef de l’Etat peut aussi nommer un ou plusieurs vice-Premiers ministres – une fonction qui n’existait pas jusqu’à présent -, afin d’assister le Premier ministre, qui est chargé de mettre en œuvre le programme du président de la République et de coordonner, à cet effet, l’action du gouvernement qu’il choisit. En d’autres termes, la mission du gouvernement sera d’appliquer dans le moindre détail le programme du chef de l’Etat.

Nous sommes passés ainsi, par la grâce de cette révision constitutionnelle, à un régime présidentiel pur et dur. Si dans la constitution de 89 amendée en 96, les pouvoirs du président étaient déjà exorbitants, l’institution d’un régime présidentiel et la suppression de la fonction du chef de l’exécutif en tant qu’émanation de la majorité parlementaire n’ont fait que renforcer la tendance qui marque de façon prégnante l’omnipotence et l’omniscience de la fonction présidentielle au détriment des autres pouvoirs.

Par ailleurs, les politiques qui ont appuyés ces amendements, non content de s’être ainsi aliéné, renonçant sciemment à leur liberté de manœuvre et abdiquant tout libre arbitre par le cautionnement et la mise en place d’un pouvoir présidentiel surdimensionné, ont rajouté une couche supplémentaire à leur aliénation en faisant en sorte que ces pouvoirs, déjà assez exorbitants dévolus au président soient désormais sans limites puisqu’effectivement il n’ya plus de limitation aux mandats présidentiels. Comment peut-on être capable d’un tel manque de clairvoyance ? Comment après toutes les épreuves qu’a traversé ce pays, après plus de 20 ans de pensée unique dont on a pu se débarrasser qu’au prix d’une guerre civile, les politiques qui nous gouvernent n’ont pas trouver mieux à faire qu’à se faire hara-kiri (sépoukou), se livrant pieds et poings liés et livrant par la même toute la nation, au bon vouloir de l’omnipotence d’un seul homme sans aucun contre pouvoir ? Comment, en étant saint d’esprit, peut-on se fourvoyer aussi irrémédiablement ? C’est du masochisme politique. C’est le suicide de toute une classe politique qui vient de montrer par la diligence, par la célérité et par l’empressement dont elle a fait preuve lors de ces amendements constitutionnels qu’elle est totalement déconnectée des réalités sociopolitiques de cette nation, de ses aspirations et de ses attentes (En effet, les amendements proposés furent, selon Bekhechi (4), diligentés avec célérité par le chef du gouvernement, si bien qu’en moins d’une semaine, le projet fut débattu et adopté en séance à la majorité qualifiée par les députés et sénateurs réunis en congrès dans la salle des actes du Palais des nations au Club des Pins). En agissant ainsi, tous ceux qui ont contribué à cette aventure ont ouvert une véritable boite de pandore déversant sur la nation toutes les incertitudes quant à son devenir politique. Parce que, ce faisant, et en l’absence d’une opposition forte et crédible, rien ni personne ne pourra empêcher le président de la république de se succéder indéfiniment à lui même ou, le cas échéant, d’adouber quelqu’un de son entourage. Nous sommes ainsi rentrés de plein pieds dans un système politique à la tunisienne, à l’égyptienne ou encore à la libyenne (on sait aujourd’hui ce qu’il est advenu de ces régimes), ou enfin à la syrienne, avec le risque de voir le pays « s’installer, comme l’écrit Abdelaziz Rahabi (op.cit.), qu’à Dieu ne plaise, dans un sultanisme populaire archaïque et débridé ». Rahabi qui, pour bien souligner son propos, cite Khalil Gibran : « Malheur à la nation dont les hommes raisonnables sont muets, les forts aveugles et les habiles bavards. Malheur à la nation dans laquelle chaque tribu agit en nation ». Pauvre destin pour un grand peuple conclu-t-il.

Comme on peut le constater, l’Algérie n’est pas au bout de ses peines. Les causes qui ont été à l’origine des malheurs de cette nation sont malheureusement toujours d’actualité. L’algérien est fatigué, il est fatigué de devoir faire face de manière chronique aux mêmes défis. Par ailleurs et d’un point de vue phylogénétique et si l’on en croit le point de vue de Freud dans « Totem et tabou » (4) pour qu’une société puisse accéder au stade de la civilisation, elle doit dépasser le stade de la horde primitive. Dans cet ouvrage, l’hypothèse de Freud est qu’avant l’avènement de la civilisation, l’humanité vivait en hordes ou encore en tribus (la horde primitive correspondrait à la société originelle). Pour Freud, ce qui caractérisait ces hordes, c’est la toute puissance du père qui s’exprimait par la possession par celui-ci de toutes les femmes de la tribu ou de la horde. Freud, s’inspirant d’une conviction de Darwin, suppose donc à l’origine de l’humanité une horde primitive, groupement humain sous l’autorité d’un père tout-puissant qui possède seul l’accès aux femmes. Il présuppose alors que les fils du père, jaloux de ne pouvoir posséder les femmes, se rebellèrent un jour et le tuèrent, pour le manger en un repas totémique. Une fois le festin consommé, le remords se serait emparé des fils rebelles, qui érigèrent en l’honneur du père, et par peur de ses représailles, un totem à son image. Afin que la situation ne se reproduise pas, et pour ne pas risquer le courroux du père incorporé, les fils établirent des règles, correspondant aux deux tabous principaux : la proscription frappant les femmes appartenant au même totem (inceste) et l’interdiction de tuer le totem (meurtre et parricide). Par cette œuvre Freud résume le « grand mythe » scientifique qu’il a construit et étayé de nombreux exemples pour expliquer la naissance de l’humanité, c’est-à-dire de la socialisation. Ainsi l’origine de la socialisation, l’avènement de la civilisation humaine doit, selon cette hypothèse, passer par le meurtre du père.

Si on transpose ce mythe à notre époque contemporaine, en supputant que même les sociétés modernes ne peuvent évoluer, s’émanciper sans cette conditions sine qua non qui est « le meurtre symbolique du père ». Cette transposition peut alors parfaitement s’appliquer notamment aux régimes totalitaires où le peuple n’est rien de plus qu’une abstraction, livré au bon vouloir de ses gouvernants. Dans ces régimes, « le père symbolique » pourrait être le chef de l’état qui concentre entre ses mains tous les pouvoirs, muselant par la force brutale toute velléité d’opposition et d’émancipation, ou encore une oligarchie politique se partageant le pouvoir au détriment de toute la nation. Quant aux enfants de « ce père symbolique », ils seraient représentés par le peuple maintenu dans une quasi servitude au moment où ce chef d’état et l’oligarchie politique qui l’entoure font main basse sur toutes les richesses. Le bien fondé de cette hypothèse est entrain de se vérifier aujourd’hui de façon spectaculaire par ce qui vient de se passer en Tunisie, en Egypte ou encore sous nos yeux en directe à la télévision en Lybie. Les enfants de ces deux nations se sont révoltés contre les abus de pouvoir du chef de l’état, ce « père symbolique » qui concentre entre ses mains tous les pouvoirs et toutes les jouissances que la nation pouvait offrir en maintenant le peuple (les fils symboliques) dans l’indigence pour ne pas dire la servitude. Mais il n’y a pas que ces révolutions qui se sont déroulées ou qui sont entrain de se dérouler sous nos yeux qui permettent de vérifier le bien fondé de cette hypothèse. En effet, l’histoire vient renforcer cette thèse d’une manière plus éloquente encore. En effet, l’avènement de la société moderne, de la démocratie et des droits de l’homme, l’avènement d’une société juste et égalitaire n’a pu advenir qu’au prix d’une révolution sanglante, en l’occurrence la révolution française et ce après le « meurtre » du « père symbolique » de la nation le roi Louis 16. De même, les russes n’ont pu s’affranchir de la servitude du tsarisme qu’après, là aussi, le meurtre du « père symbolique» de la nation : le Tsars Nicolas 2. C’est à ce prix que ces nations ont réussi à s’émanciper et à sortir de la servitude dans laquelle les maintenait leur système politique. Ainsi, aucune émancipation sociale ne peut advenir sans une révolution qui mènerait vers un ordre nouveau, sans cette révolution la société ne peut rester qu’une « horde primitive » gouvernée par un père omnipotent, omniprésent et omniscient.

S’agissant de la société algérienne, malgré une tentative (octobre 88) qui a bien failli mettre définitivement à mal le système politique qui a gouverné le pays sans partage de l’indépendance jusqu’à l’avènement de cette date, il semble bien, malheureusement, quelle n’est pas encore au bout de ses peines et qu’elle risque fort de continuer encore à vivre en « horde primitive » déstructurée parce qu’elle n’a pas de relais sociaux sur lesquels s’appuyer. C’est une société qui n’a pas encore réussie à faire sa mue. L’algérien, prisonnier de son quotidien, ne sait pas encore s’organiser en société civile pleinement consciente de ses droits. Cependant, j’espère me tromper car personne en vérité ne peut prédire l’avenir. Si tel est le cas et si je peux me tromper, il faut que le pouvoir en place soit conscient de ses responsabilités et engager immédiatement des réformes qui éviteraient au pays des souffrances inutiles et qui le mettraient définitivement sur la voie d’une vraie démocratie avec notamment la dissolution du parlement actuel, la dissolution du gouvernement et son remplacement par un gouvernement de transition qui prendra en charge les affaires du pays le temps de la mise en place d’une assemblée constituante pour l’élaboration d’une nouvelle constitution qui consacrera définitivement l’alternance au pouvoir et la limitations des mandats présidentiels.

Références

(1) Abdelaziz Rahabi, «Constitution: le temps des incertitudes, À propos d’un hypothétique troisième mandat du président », El-Watan du 17 janvier 2008.

(2a) Madjid Benchikh, «Les Constitutions en Algérie ne reflètent pas la pratique politique», El Watan du 28 février 2009.

(2b) Madjid Benchich, «L’Organisation du système politique », www.algerie-tpp.org/tpp/…/dossier_13_systeme_politique.pdf .

(2) Mohammed Abdelwahab Bekhechi, « Remarques sur l’évolution du droit constitutionnel algérien de l’indépendance à la révision constitutionnelle de 1996 », www.cedroma.usj.edu.lb/pdf/cpayar/bekhe.pdf,

(3) Abdelaziz Rahabi, « Constitution: le temps des incertitudes, À propos d’un hypothétique troisième mandat du président », El-Watan du 17 janvier 2008,

(4) Freud, S. (2001), Totem et tabou, Paris, Payot.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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