D’après les révélations émises par quelques «msakhittes» de chez nous, une opération de déstabilisation par la main étrangère est en préparation pour créer la belbala dans le bled. Deux attentats sont programmés, deux édifices sont ciblés : Riadh El-Feth à Alger et le musée du Moudjahed à Oran.
Voici le résumé et l’itinéraire de l’expédition des deux ex-pions du Mossad (Allah inéjina), une fois arrivés sur notre sol. Débarquement à l’aéroport Houari Boumédiène. Ils quittent l’aérogare après huit heures d’attente de bagages qui avaient été perdus. Ils prennent le taxi. Le chauffeur les observe dans le rétro et à la vue de leur faciès de touristes, décide de leur faire payer le triple de la course. Ils arrivent enfin à l’hôtel. Il leur faut changer de l’argent pour être tranquille. Allah ghaleb, les banques sont fermées. Ils sont obligés d’avoir recours au change parallèle. C’est fait. Ils se dirigent vers notre aéroport en vue d’y détourner un avion et le crasher sur Maqam Echahid. Malheureusement les pilotes d’Air Algérie sont en grève car ils veulent toucher plus et les contrôleurs aériens sont en pleine partie de poker, car eux aussi veulent gagner plus. Devant un tel contexte instable, les deux terroristes songent à changer leurs plans et décident de commencer par le musée du Moujahed à Oran. Ils se dirigent vers le guichet de la seule compagnie et l’employé leur vend des billets pour un vol qui a été annulé. Morts de faim, ils décident alors d’aller manger quelque chose. Deux sandwichs. Pris de douleurs atroces, ils se retrouvent aux urgences sans être pris en charge. Là aussi, il y avait un mouvement de contestation. Ils arrivent tant bien que mal à se faire hospitaliser.
Ils sortent de l’hôpital et se retrouvent tout près du stade où se jouait un derby. Une bande de supporters dont l’équipe avait perdu, qui détruisaient tout sur leur passage, leur cassent la figure. Ils sont transportés à l’hôpital d’où ils sont tout de suite libérés car il n’y avait pas d’urgentistes dans les urgences en débrayage. Ema, Tom, afin d’oublier tout ça, décident alors de se payer une petite bouffe, reprendre des forces, question de se remettre sur pied. Décidés de manger saint, ils optent pour le petit-lait. Un verre de labène, un autre verre de labène. Ils font le plein. Les agents de ben laben du Mossad ont été retrouvés gisant sous un arbre, asséchés par une diarrhée aiguë. Dans leur poche un message destiné à leur chef, qu’ils n’avaient pas pu transmettre : «Ce pays est miné par ses propres enfants. Tout acte de sabotage est inutile».
17 mars 2011 à 12 12 34 03343
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