Après les deux recueils de poésie Les lamentations d’un gapian publié en 2001 et Cendres et fumées sorti deux années plus tard, El Yazid Dib vient d’éditer un nouvel ouvrage intitulé Le témoin obscur.
Cette nouvelle parution est toujours un recueil, mais cette fois de chroniques. Celles-ci ont été publiées entre 2001 et 2009, principalement dans Le Quotidien d’Oran et plus précisément dans la rubrique hebdomadaire du jeudi intitulée «L’actualité autrement vue». Il y a aussi des rubriques inédites. Traitant de sujets différents, ces écrits sont un «témoignage personnel sur une multitude d’événements fortement controversés». Le livre en question se veut aussi «une déposition faite à la décharge de certains pans de la société et en même temps à la charge d’un système sociopolitique arrivé aux limites de sa turpitude », souligne l’auteur. Juriste de formation et fonctionnaire, El Yazid Dib est venu par passion dans le monde de la communication. Dans la galaxie de Gutenberg, il se considère comme «journaliste par circonstances et chroniqueur de circonstances». Dib croyait trouver refuge dans le journalisme. Mais, par la force des choses, il est devenu comme un spécialiste qui scrute, ausculte et dissèque toute l’actualité politique, économique et sociale. El Yazid Dib, cet enfant de Sétif, compte publier incessamment deux autres ouvrages : un recueil de nouvelles intitulé Le quai des fonctionnaires et un recueil de chroniques Galou, goulna publiées dans le billet «Raïna raïkoum » du Quotidien d’Oran.
K. B.
Recueil de chroniques Le témoin obscur de El Yazid Dib. 614 pages. Edit.Co/2011.
21 février 2011
LITTERATURE