Enron, une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière, est morte de sa belle mort en 2001. La crise financière qui est venue quelques années plus tard laisse penser que quelque chose ne va pas dans le capitalisme à l’américaine.
Mais, les Américains ont au moins une qualité :
ce sont eux qui parlent les premiers de leurs propres défauts. Ainsi, jeudi soir, la télévision algérienne a montré un film US sur le scandale et la faillite d’Enron. Enron est une entreprise qui ne produit rien et ne vend rien excepté du gaz qu’elle vend et revend à ses propres filiales plus ou moins fictives. En somme, c’est une coquille vide dans laquelle il n’y a que du vent. Ce qu’elle propose à ses clients (les autres entreprises), c’est une assurance contre la faillite, tout en exerçant ses activités en spéculant sur ses futurs profits. L’astuce a été trouvée : une politique de communication agressive et résolument «optimiste» devrait, selon Kenneth Lay, président d’Enron, faire gagner 800%, vers 2008, au cours de l’action de l’entreprise. Les cerveaux d’Enron ont même fait une géniale découverte : l’action virtuelle (en Bourse réelle). Mais le ver était déjà dans le fruit. Un beau jour, tout s’est écroulé laissant sur le carreau des milliers de salariés. Un dernier «détail insignifiant», comme dirait ce cher lieutenant Columbo : le chiffre d’affaires d’Enron est de 111 milliards de dollars. Cette somme ferait rêver pas mal d’Etats et pas seulement du tiers monde.
K. B.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/02/06/article.php?sid=112431&cid=16
10 mars 2011 à 12 12 40 03403
Bonjour tout le monde !
Félicitation pour le site et vos articles.
C’est un réel plaisir de venir vous lire régulièrement.
Longue vie au blog