Le Carrefour D’algérie
date();Mercredi 12 Janvier 2011
Soug ennsa
Par Y.A.
Quand la casquette se conjugue au féminin
Le «Garde-à-vous» est d’abord une notion très profonde de ce que c’est que le respect, la discipline et la hiérarchie. Il l’est encore plus lorsqu’il s’agit d’une femme officier de police ou grande gradée dans la hiérarchie militaire. Le grade lui consacre son statut d’officier certes mais lui permet également de s’imposer
dans un milieu traditionnellement fait pour les hommes et par les hommes. Si ce statut lui offre la possibilité de se confirmer sur le plan narcissique et personnel, socialement, la satisfaction n’est pas toujours évidente. Une femme officier de police dont le mari est un simple agent d’administration, comme il en existe beaucoup en Algérie, exige d’elle de garder les limites bien évidentes entre ses deux «mondes». Une telle femme est appelée à doubler d’efforts pour maintenir un équilibre souvent fragile entre ce que lui confère son statut en tant qu’officier et ce que lui dictent ses devoirs conjugaux. Elle a beau être officier, elle doit respect et obéissance à son mari, aussi petit employé qu’il soit. Mais chez certaines femmes, cet équilibre n’existe pas. Comme elle porte l’uniforme en tant qu’officier de police, elles veulent porter les culottes à la maison. Le mari n’a qu’à se faire tout petit et exécuter les ordres. Et il faut dire qu’il n’a pas beaucoup le choix: sa femme détient le pouvoir. Il risque en cas de résistance de subir les pires sanctions. C’est que ces genres de femmes sont foncièrement «hommes» quelque part et il n’y a pas de hasard, elles savent choisir les maris qui leur conviennent. Des maris plutôt fragiles qui possèdent justement ce que ces femmes-là refusent toujours d’admettre leur féminité. Du coup, si vous voulez vous marier à un officier femme, il vaut mieux s’engager dans la police d’abord.
12 janvier 2011
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