Lors de la finale de «Alhan wa chabab», tout le monde a vu à l’œuvre Amine, ce jeune de Relizane, très doué en human beatbox. Au mois de Ramadan dernier, nous avons vu à l’œuvre un jeune Algérois lors d’une soirée à la salle Sierra Maestra.
Amar (c’est son prénom), en solo, avait réussi à créer une ambiance extraordinaire, parfois comme dans une vraie soirée de techno house (Amar a été présenté au public par le groupe kabyle Tagrawla qui animait cette soirée). Le human beatbox veut dire «boîte à rythmes humaine ». Cet art du multivocalisme consiste en une imitation vocale d’une boîte à rythmes, de skratchs (rap) et de nombreux instruments, principalement de percussion. Le «beatboxeur», pour résumer, est un homme orchestre (très) dans le vent. Le premier championnat du monde de beatbox a eu lieu en 2005. Les plus célèbres beatboxeurs sont les américains Big Markie, Kenny Muhammed, Doug E. Fresh et aussi Michael Jackson. Des surdoués comme Amine et Amar, il doit en exister partout et dans toutes les disciplines. Mais comment leur donner leur chance avant qu’ils n’échouent dans un bac de fortune quelque part en mer…
K. B. bakoukader@yahoo.fr
12 janvier 2011
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