Le Carrefour D’algérie
date();Mardi 11 Janvier 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
Reculer, oui mais pas sauter dans le vide!!!
Dans la chronique d’hier, je m’interrogeais sur le mutisme des responsables du pays, et en particulier du chargé national de la communication qui ne peut, sous peine d’être relevé de ses fonctions, entreprendre, seul, les initiatives urgentes à même de mettre à néant toute tentative de manipulation
ou de récupération d’une émeute, d’un mouvement de foule ou d’une revendication, fut-elle légitime. Dans la galaxie Algérie, tout responsable ne l’est que sur la fiche de paie. Pour un quelconque acte, il doit avoir l’aval d’en haut. Et en haut, tout acte isolé, fut-il réfléchi, est banni et son auteur se voit Encellulé dans une liste noire, aussi sombre que ne l’était la liste de Mc Arthur concernant les communistes amerloques. Une liste avec tout ce que cela suppose d’arbitraire et de mise en isolement forcé si ce n’est en camisole de force. De là à dire que RIEN ne se fait sans cautions ou sans véritables accréditeurs, il n’y a qu’un pas que l’on franchit aisément, sans risques d’erreur possible. Alors, que s’est-il passé et surtout que se passera-t-il après tous ces soulèvements ? Primo, le gouvernement de la galaxie Algérie avait décidé, la semaine dernière, le relèvement de certaines taxes, entre autres douanières, sur certains produits de première nécessité. Taxes que lui aurait imposées la hausse des prix de ces denrées, à l’achat. Soit ! Deuxio, le même gouvernement de la galaxie Algérie revient sur sa décision et accepte de diminuer les prix de 40 pour cent de leur valeur. Pire, il concède aux gros importateurs une liberté de manœuvre qu’ils n’avaient jamais rêvé de se faire octroyer. Mais (il y a toujours un …mais) entre les deux actions gouvernementales, entre le primo et le deuxio, il y a eu émeutes, accrochages, échauffourées, grabuges, escarmouches et combats de rues avec saccage, pillage, dégradation de biens publics et privés, vandalisme gratuits et détérioration d’une image de marque. Et entre les deux sra… ma… sra…! Quatre jours après le soulèvement, les politiques se réveillent de leur hibernation et s’interrogent sur les raisons d’une telle insurrection. Ils ne cherchent pas à qui incombe la faute ou qui a été assez inconséquent pour attiser un feu prévisible. Non ! Ils passent outre et affaiblissent, par un recul aventureux, un pouvoir qui ne sait plus où donner de la tête.
medhayas@yahoo.fr
8 mars 2011 à 15 03 11 03113
Coucou tout le monde !
Félicitation pour le blog et vos articles.
C’est un véritable bonheur de venir vous relire très souvent.
Continuez comme cela