Une journée d’étude consacrée à la famille des écrivains Amrouche (la mère Fathma Ath Mansour et ses deux enfants Taos et Jean El-Mouhoub) a été organisée, samedi, à la Maison de la culture de Tizi Ouzou.
Le programme de cette manifestation, destinée à faire connaître l’apport de cette famille d’écrivains d’expression française à la littérature amazighe, a comporté cinq communications sur la vie et les oeuvres de ces trois membres de la famille Amrouche, tant en Algérie qu’en exil, animées par des universitaires. Les conférenciers ont mis en avant, dans leurs interventions, la contribution de Jean El-Mouhoub Ath Amrouche ou les « Iamrache », -comme on aime à les appeler au village d’Ighil-Ali (Béjaïa)-, à la cause nationale, en rappelant son appel lancé en 1956, en pleine guerre de Libération nationale, aux intellectuels de l’Hexagone pour qu’ils « se déterminent par rapport à la cause algérienne, en dénonçant l’oppression coloniale ». Les participants à cette rencontre ont appelé à traduire les oeuvres romanesques et autres actes littéraires de la famille Amrouche dans les langues amazighe, arabe et française.
27 décembre 2010
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