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Lettre ouverte à monsieur le président de la FAF

27 décembre 2010

Contributions

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Monsieur le président de la FAF, Sur quoi et en quoi vous étiez au juste tenus et appelés à vous réconcilier vous et votre homologue de la Fédération égyptienne de football ? Les faits sont à ce propos simples, clairs et ne souffrent d’aucune ambiguïté. Pour rappel, il y a eu une agression caractérisée

contre l’EN de football à son arrivée au Caire et vous étiez en droit, en tant que président de la FAF et comme vous l’autorise la réglementation de la FIFA, de refuser de jouer ce match. Mais vous avez préféré procéder autrement, notamment en vous mettant vous-même à la disposition et au service des décideurs politiques.

Vous avez ainsi obtempéré aux instructions de fakhamatouhou qui, berné à son tour par les assurances présentées à cet effet par son autre homologue, vous a fortement suggéré, par le biais de son ministre des sports, de jouer ce match malgré tout ce qui s’est passé. Il n’en demeure pas moins par ailleurs qu’un tel comportement reste, à bien des égards, indigne de la part d’un véritable président d’une Fédération nationale de football qui, faussement incapable de gérer cet incident au bénéfice de l’EN, décide de le relayer aux politiques. Comment expliquer les raisons d’une telle démission au profit des politiques ? Le désire de s’en rapprocher et d’être dans leurs grâces ? L’incompétence ? Les pressions ? Les quelles ? De qui ?… on peut disserter indéfiniment là-dessus, mais cela n’est pas l’objet principal de notre propos aujourd’hui. Il y a donc eu ce qu’il y a eu et des plaintes ont été déposé de part et d’autre devant les instances concernées de la FIFA pour arbitrer et juger ce litige. Malgré la gravité des faits avérés qui ont été reproché à la  Fédération égyptienne de football  la mollesse dont a fait preuve la FAF dans la gestion et la défense de ce dossier a été à l’origine de la prononciation d’un jugement d’une clémence inattendue, au point d’en étonner les responsables de la   Fédération égyptienne de football eux-mêmes. Satisfaite par ce prononcé, la   Fédération égyptienne de football  partie incriminée, s’est ainsi empressée à entériner ce jugement et s’est engagée à le respecter. Rien de plus et rien de moins. Il n’est nulle part spécifié dans le jugement de la FIFA que vous étiez tenus, vous personnellement, à vous «réconcilier» avec votre homologue égyptien.

Alors, à quoi obéit donc votre soudain et irrépressible désir de vous «réconcilier» à n’importe quel prix avec le président de la   Fédération égyptienne de football   ? Et pourquoi donc tout ce tintamarre médiatique fait autour de VOTRE «réconciliation» avec VOTRE frère de la Fédération égyptienne de football ? Anticipant les réactions de l’opinion publique, vous avez déclaré à la presse : «Je l’ai fait pour l’Algérie». Mais bien entendu ! Cela aurait été tout à votre honneur en d’autre circonstances, mais tout dans cette démarche démontre malheureusement que votre déclaration n’est qu’un autre grossier mensonge jeté cyniquement à la plèbe, au ghachi auquel les «responsables» de tous bords se sont trop accoutumé à jeter les miettes des restants de tables. Permettez-moi de vous rappeler que vous occupez les fonctions de président de la fédération algérienne de football et qu’à ce titre vous pouvez parler au nom du football algérien pour défendre ses intérêts, mais en aucun cas vous ne pouvez vous permettre de parler au nom de l’Algérie. Sachez que l’Algérie est une entité sacrée et trop précieuse aux yeux des algériens pour que n’importe quel quidam vienne parler en son nom et l’engager dans de douteuses entreprises. L’Algérie vous dépasse de loin monsieur !

En d’autres termes, vous n’êtes habilité à parler ni au nom de l’Algérie ni en celui des algériens. Et si un quelconque «responsable» politique s’est cru, du haut de ses fonctions usurpées, en mesure de vous mandater pour le faire, sachez que lui-même n’est, de ce fait même, ni habilité à parler au nom de l’Algérie ni en celui du peuple algérien, et ce quelque soit son niveau dans la hiérarchie. De là à vous autoriser, en plus, à évoquer nos valeureux chouhada…. !!! Mais pour qui vous prenez vous donc monsieur Raouraoua ?! Vous êtes indigne de parler au nom des algériens et encore moins en celui des chouhada qui eux ont vraiment fait quelque chose pour leur pays : ils ont donné leur vie pour l’Algérie ! Vous en êtes indigne pour la simple raison que votre «réconciliation» sonne comme une autre insulte, une autre gifle et une autre trahison infligée non seulement aux algériens, mais aussi et surtout à ces mêmes chouhada et à leur mémoire que vous avez, vous aussi, appris opportunément à instrumentaliser au profit de votre ambition personnelle.

Par votre geste vous avez vous-même tué une seconde fois tous nos chouhada ! Vous venez ainsi cautionner tout ce qui a été dit par ces courageux égyptiens qui ont déversé toute leur haine sur nos valeureux chouhada. Vous êtes vous souciés un seul instant de ce que peuvent bien penser de vous tous ces égyptiens en constatant que vous vous êtes «réconciliés» sans condition, malgré toutes les insultes proférées contre nos chouhada sans pour autant obtenir la moindre excuse ni le moindre regret de leur part ? Ils doivent certainement en penser des choses bien hideuses sur vous, et sur nous par ricocher ! Et vous osez vous permettre d’impliquer l’Algérie dans cette démarche ?! Mais pour qui vous prenez vous donc ? Pour ma part, jamais je ne pardonnerai cette méprisable félonie et à tout jamais vous serez pour moi ce «responsable», dénué de foi et de principes, qui à vendu jusqu’à la mémoire des chouhada de son pays pour un déshonorant soutien de la part de ceux qui nous ont pourtant souillé et traîné dans la boue de toutes la manières possibles et imaginables. Que ne feriez-vous pas pour un poste de responsabilité !? Et comment dans ces conditions ne pas croire toutes les «rumeurs» qui circulent à votre sujet, notamment celles jamais démenties.

De toutes les façons, vous comprendrez vite que le bénéfice de la trahison n’est que de courte duré et que la profanation de la mémoire de nos chouhada se paie cash.

Mahmoud Chiheb

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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