Le Carrefour D’algérie
Samedi 25 Décembre 2010
Le président de la section de football du Mouloudia d’Oran a laissé entendre que l’opposition du club serait derrière les événements à Tlemcen et que le photographe du MCO aurait pris des photos confirmant ses dires. Il a laissé entendre qu’une plainte sera déposée pour poursuivre les fauteurs de troubles. Que dire ?
Soit le responsable du club oranais délire et croit que tout serait permis comme s’il s’agirait d’une simple affaire de « comité » ou dans une association de quartier. Ou le responsable du club dit vrai et compterait aller jusqu’au bout de sa logique de s’attaquer à ses adversaires. Sous d’autres cieux, le juge et la police prendront compte des dires du responsable, car il s‘agit de trouble à l’ordre public et atteinte à la sécurité, en plus de violence. Normalement, il devrait être convoqué pour prouver ses dires. A défaut, il sera poursuivi pour « mensonges ». Au demeurant, en sport, nos responsables sportifs nous ont habitués à dire tout ce qu’il leur passe par la tête et à accuser les gens de tous les maux. Ils croient que tout leur est permis et c’est ainsi qu’ils sèment indirectement de la haine. Indirectement, ils pousseraient les supporters à la « vengeance » et à la violence. Or, la mission de nos clubs est éducative avec comme message la «sportivité». C’est ce laxisme qui a conduit notre sport à l’impasse et a fait réveiller les vieux démons de la violence. La FAF tente de «normaliser» la pratique sportive et surtout éviter d’accuser les arbitres des défaites. Par ailleurs, la justice devra sévir et obliger les responsables des clubs à être plus « sportifs » et éviter des déclarations haineuses. La violence dans les stades a pris des proportions inquiétantes et chacun de nous est concerné par la lutte contre ce phénomène.
25 décembre 2010
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