Cette année, Noël est tout en blanc. Neige en hauteur, devancée par de la pluie, y compris dans les déserts. Pourvu que cela dure, et les êtres humains, qu’ils sachent au mieux profiter de ces dons du Seigneur.
Car, ce sont les meilleurs cadeaux, offerts par la bonté divine à tous les êtres vivants. Le genre humain, quant à lui, ne cesse de se tarabuster sur son devenir et de multiplier les appréhensions, à l’exemple de celle sur le « changement climatique », accompagnant l’Histoire de la terre depuis ses origines. Ainsi, ces soucis ne datent pas d’aujourd’hui, tout en sachant qu’elles sont en train de s’accentuer en notre époque caractérisée par le tout savoir, exploiter, dominer et le tout solutionner. Avant, ces inquiétudes se dissipaient au jour le jour.
Et la locution proverbiale : à chaque jour suffit sa peine, régnait en tant que règle d’or. Les gens d’antan, qui vivaient dans le cadre de cette ligne de conduite, s’inséraient dans leur environnement, lequel régulait leur existence selon les saisons et les lois de l’univers, dont celles du Climat. Donc les règles de ce composant essentiel de notre monde qu’est le climat formaient l’ossature des saisons, lesquelles, pour leur part, régulaient le cycle de la vie dans son ensemble. Chaque catastrophe d’ordre climatique engendrait, d’une façon ou d’une autre, un nouvel équilibre de ce cycle qui se stabilisait au fil de la succession des ères.
A ce propos, les déductions scientifiques actuelles font état que les saisons sont « déréglées » a cause des gaz à effet de serre – l’univers ressemblerait à une serre ? -, et que la température irait en hausse chaque année. Pourtant, à voir ce mois de décembre !
En ce qui concerne la fin de 2010, elle est truffée de cadeaux exprimés en pluies et neiges de la part de la divine Providence, tandis que ceux que nous réservons, à nous-mêmes, ne seraient guère différents des précédents. C’est-à-dire des présents , mielleux, apprêtés, sournois, etc. Car, dans la plupart des périodes de son Histoire, l’essence du genre humain est ainsi faite : fréquemment hypocrite et oublieuse des innombrables et franches faveurs que le Tout-puissant lui accorde, et ce depuis la nuit des temps et qu’Il ne cesserait de le faire malgré, à notre époque, que nous soyons non seulement insatisfaits et peu remerciants, mais constamment anxieux sur notre avenir, d’où, justement, la multiplication des inconsistances et faux-fuyants, faux-semblants , ainsi que l’intensification de l’égoïsme générateur des vices dont, notamment, le manque de la communion collective pendant, par exemple, les occasions festives de fin d’année, et ce à partir de la cellule familiale, d’amis , jusqu’à la société dans ses différentes composantes.
A propos des bûches de Noël de cette année, celles confectionnées, en quelque sorte, par le fameux site WikiLeaks, qu’elles soient truffées de friandises trop « sucrées » – douteuses – ou normalement chocolatées pour ceux sachant apprécier la qualité en la matière, leur arrière-goût restera longtemps présent dans les esprits, d’autant qu’elles ne cessent d’être consommées avec plaisir par l’opinion internationale, à sa tête les médias, du fait qu’ils sont les premiers destinataires et appréciateurs, ainsi que les relais de choix. L’essentiel, pour ces derniers, est de ne pas trop en déguster car il se pourrait que ce ne soit que du « réchauffé ! Papa Noël, tel que représenté dans sa bonhomie, distributeur de cadeaux pour les enfants, est une invention de l’Amérique du Nord – décidément -, apparu dans les années 1860 dans la ville de New York, fief du marketing et de la publicité aux mains des lobbys juifs. En quelque sorte, un bon et généreux manitou.
De fantasme à fantasme, traînés de leurs différentes origines, les Américains n’ont jamais cessé de croire en Papa Noël. C’est dans leur naturel d’être ainsi. Chez nous, parmi les traditions de ce genre d’histoire à dormir debout devant les cheminées des chaumières, il existait celle de « Kadrouna », visiteur pendant les fêtes religieuses : un homme, camouflé totalement par un grand burnous blanc, envoyé par le cheikh ou ses assistants de la zaouïa, pénétrait sans frapper à la porte dans les maisons du village. Il malmenait tout le monde, sauf les juifs qui avaient, dit-on, d’autres coutumes. Pour les colons, Kadrouna risquait la prison s’il rodait autour de leurs demeures. Parfois, notre Kadrouna dépassait les bornes. Parfois aussi, ce sont des femmes qui se déguisent en Kadrouna. Et tout le monde était aux .anges. C’était hier.
Aujourd’hui, il y a d’autres Papas Noël ainsi que des Kadrouna d’un nouveau genre !!!
25 décembre 2010
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