Et de quoi ont-ils été écartés ? Le titre en lui-même de « Bouteflika a dit j’ai écarté les généraux », n’est pas fidèle au contenu exact du télégramme, qui dit que Bouteflika a déclaré que les généraux obéissent aux civils, et que tous obéissent à la constitution, ce qui n’est pas exactement la même chose que déclarer avoir écarté les Généraux.
Une extrapolation des propos « Maintenant tout est rentré dans l’ordre » par contre peut mener à cette interprétation des choses, ainsi qu’à d’autres interprétations, comme par exemple que les conditions qui obligeaient les militaires à intervenir dans le domaine politique ont changé et que de ce fait l’armée est retournée à son rôle traditionnel. Le terme maintenant peut renvoyer, à plusieurs lectures, car il peut concerner 1999 comme 2004 et aussi bien 2009, de la bouche d’un président ce genre d’imprécision est couteux au plan de la compréhension de la situation réelle, car s’il parle de 1999, cela revient à dire que l’armée s’était déjà mise hors du champ politique avant son arrivée, et que donc il n’a aucun mérite dans ce nouveau repositionnement de l’Armée, et s’il parle de 2004, et de la démission du General Lamari, cela sous-entend que ce personnage et les Généraux qui l’ont suivi dans la démission était l’artisan de cette intrusion de l’Armée dans le champs politique et que son départ est du à Bouteflika et sonne le point de départ de cette reprise en main par les civils, maintenant s’il parle de 2009 cela sous-entend que cette reprise en main du pouvoir par les civils est récente, et rien ne permet de le croire de la Bouche d’un président qui de son propre aveux est resté quand même 10 ans sous tutelle militaire avant de réussir à les écarter selon sa déclaration. Dans tous les cas de figure, cette déclaration recèle en elle-même beaucoup de contrevérités, même à l’encontre de la Turquie ou le rôle de l’armée n’est pas aussi intrusif qu’il le déclare aux américains, ce rôle se limitant à la protection globale du Kémalisme et surtout de la laïcité de l’état, en dehors de toute autre intrusion politique depuis bientôt Vingt ans, et surtout pas de combines électorales et autres habilitations maçonniques, auquel cas l’AKP n’aurait jamais pu passer aux élections. Dans l’absolu cette discussion avec le General Ward, nous renvoie un reflet de la déliquescence de la chose politique en Algérie, particulièrement depuis 1999, ou le sens de l’état est piégé dans une conception étriquée du pouvoir personnel et du positionnement vis-à-vis de l’intérieur et de l’extérieur dans des positions antinomiques qui dénotent un complexe de supériorité interne et son inverse externe. Le général Ward étant commandant en chef de l’Africom, structure militaire en soi, qui n’a pas vocation à s’occuper de politique intérieure des états, ni à représenter politiquement le pouvoir civil des états unis d’Amérique, il n’a certainement pas été mandaté pour discuter de ce genre de sujet avec un président de surcroit, ni même autorisé à s’y référer. Le faire aurait été une entorse à son statut et sa fonction et surtout à la nature constitutionnelle du pouvoir aux états unis , de ce fait on peut être à peu près surs que c’est la partie Algérienne qui a fait dériver les discussions sur ce volet qui ne pouvait décemment et logiquement être à l’ordre du jour d’une rencontre destinée à discuter de lutte antiterroriste . Nos hommes d’états qui entrent dans tous leurs états quand un Algérien pose une question qui concerne son vécu quotidien et l’avenir de ses enfants, ne trouvent aucun inconvénient à se confier à un américain, même s’il n’a pas qualité pour les écouter, pour des questions qui ne concernent que la nation Algérienne, et qui auraient normalement du être écartées d’un revers de main, si elles venaient à être abordées par le vis-à-vis même s’il est le président des états unis lui-même, et à plus forte raison par un général chargé de monter un corps de bataille pour l’Afrique et de sonder les intéressés sur cette question et rien d’autre. Le plus Curieux est que cette discussion a eu lieu en présence de deux représentants de ses fameux généraux, respectueux de la constitution et qu’il a fallu attendre Wikileaks pour en voir les effets chez les civils plus que chez les militaires. Cette affirmation qui n’a pas lieu d’être, à un hôte qui n’a pas lieu d’en être concerné, renvoie plus à une interrogation qu’à une affirmation d’un fait, du fait qu’une évidence n’est affirmée à toute personne qui nous approche que si l’on en doute vraiment, ou si l’on pense que tout le monde en doute à commencer par soi-même. De surcroit la date de la rencontre, soit le 04 décembre 2009, soit après les scandales de l’autoroute Est Ouest de 3 mois et avant celui de Sonatrach de 1 mois, et connaissant la partie à l’origine de ces dossiers, le doute est permis sur l’opportunité et le Timing de cette affirmation qui n’a pas lieu d’être en temps normal, ainsi que sur la réaction qui a suivi. Quant aux Généraux, pris dans leur globalité dans l’approche de cet Article, on a tendance à penser à la junte Birmane ou tous les officiers généraux sont regroupés dans une sorte de synode, sui dirige le pays d’une main de fer et dans l’intérêt bien compris de tous les membres de cette junte, alors que ce concept est faux depuis le début des évènement qui ont mis l’Armée sur le devant de la scène. Il est évident que la plus part des généraux, activant en dehors du champ restreint du renseignement ou directement impliqué dans la prise de position de 1992, n’ont jamais joué aucun rôle politique en Algérie, ce rôle étant celui de tous les officiers de carrière soit gérer leurs unités ou directions respectives, un point c’est tout. Que des généraux ou tout autre officier de moindre grade aient accédé à des avantages en nature ou en influence auprès de certaines institutions de la république, du fait de leur grades ou de l’intercession de leurs collègues du renseignent en leur faveur est un secret de polichinelle, mais que ces intrusions soient assimilées à un pouvoir politique sur les civils pour l’intégralité d’une caste fantasmagorique de généraux omnipotents et omniprésents est une fable qui sert tous les embrouilleurs de la politique nationale, en partant des opposants de café maure qui ciblent le gros pour ne pas avoir affaire au détail, au généraux qui effectivement tiennent le pays en otage avec la complicité dans l’intérêt de plus de civils que de militaires. Tout le monde sait que dans le domaine de l’interventionnisme tout azimut, et des passe droits en tout genre, un chef de régiment blindé ou un commandant de base aérienne, a moins d’entrées et d’influence auprès d’un organisme public ou privé que le chef de brigade de Gendarmerie locale ou un sergent-chef du DRS, affecté dans le même organisme. D’ailleurs certains civils adoubés par des officines qui sont tout sauf militaires, ou ayant leurs entrés dans des clans presque constitués exclusivement de civils ou de faux civils, se sont servis et ont influé négativement sur le champ politiques dix mille fois plus que le général le plus lourdement gradé activant dans l’opérationnel. En déclarant que même les généraux avaient le droit de se présenter aux élections , et qu’ils ne l’ont pas fait vu la complexité de la tâche, le message passé à travers l’américain et en présence de trois généraux Algériens dont le Chef d’état-major, était plus destiné à quelqu’un Intramuros qu’à l’américain qui s’en fout comme d’une guigne, n’étant ni formé ni habilité à entendre ce genre de propos et encore moins à y répondre. Vu le Timing et les circonstances, cela a tout l’air d’être destiné à un seul General : Mohamed Mediène, et cela sous-entend que les intrusions du service que dirige ce dernier dans toute la sphère décisionnelle, directement ou par civils interposé, en grignotant jusqu’au bout les prérogatives du président font de lui une véritable président, qui a été invité à venir directement présider à moins de ne vouloir assumer que les bon côtés du pouvoir et laisser le reste au pouvoir visible. Car en guise de généraux, impliqués dans la gestion directe ou indirecte du pouvoir il ne reste plus que ceux liés au cercle sécuritaire restreint formé des services de renseignement, tout le reste étant rentré dans les rangs depuis longtemps ou n’en sont jamais sortis depuis leur nomination. Arrivés à ce postulat, déclarer que ceux-là obéissent à la constitution, et que le pouvoir dénommé civil pour la circonstance obéit lui aussi au même texte, est chef d’œuvre de sophisme. En vertu de cette obéissance à la constitution, ledit texte a été bidouillé à Huit heures du matin, pour justement faire régresser la démocratie au profit de monsieur Bouteflika, et toujours des mentors de l’ombre. Autre preuve éclatante de l’obéissance à la constitution, aucune élection n’est passée sans être bricolée au profit de personnages préalablement passés à l’enquête d’habilitation, mais qui s’avèrent à l’exercice être le contraire des critères logiques d’habilitation à moins qu’une inversion de ces fameux critères est la norme retenue. Preuve éclatante de la constitutionnalité du pouvoir, est la présence d’un représentant de ces structures dans n’importe quel service public aussi minime soit son importance avec capacité de décision dépassant celle du titulaire du poste quelquefois mais sans aucune preuve matérielle de cette présence une fois partis, et la découverte toujours avec quelques années de retard de multiples anomalies ou autres malversations dans des structures ou leur présence permet de détecter même une fuite de gaz en temps T . Preuve par neuf du respect de la constitution par tout ce beau monde, est le maintien de personnages dont l’échec est patent dans les secteurs qu’ils ont sinistré, juste parce qu’ils font partie d’un clan ou d’un autres selon des dosages pas du tout subtils qui renseignement sur le rapport de force du moment, mais nullement sur les compétences de tout un chacun qui sont souvent synonyme de nullité. Autre preuve éblouissante de ce respect de l’ordre constitutionnel, est cette légèreté avec laquelle les libertés publiques et les garanties constitutionnelles relatives à la personne humaine, sont prises en charge du début des interventions aux acquittements pour dossier vide après quelques années à l’ombre, sans que personne ne soit interrogé sur cette épidémie de Kidnappings judiciaires, destinés à gêner la partie adverse et à intimider les cadres qui se voient tous en liste d’attente pour l’enfer, sans parler du Quidam moyen de la campagne ou du trouffion malchanceux ou mal vu. Dernière preuve flagrante de cet attachement au respect de la constitution et même de l’état, ce Besoin du président de s’épancher sur les épaules d’un général Américain, venu demander une base d’Operations pour un plan que les yankees sont les seuls à connaitre. Arrivés à ce stade de déliquescence de l’idée même d’état, un seul constat s’impose de lui-même. Ni le président actuel ni les rares généraux qui s’ingénient à lui pourrir la vie, avec la nôtre au passage ne peuvent continuer leurs tribulations sans mener la nation au pied d’une falaise déjà en éboulement. Le départ de tout ce beau monde à la retraite est une nécessité historique, ainsi que le passage définitif des services de renseignement sous tutelle de l’état-major général de l’armée, avec nomination à leur tête de jeunes généraux issus d’autres corps de combat et ayant une formation intellectuelle et poussée en même temps que leur formation militaire. Le code de procédure pénale doit être révisé pour exclure ces services de la qualité de police judiciaire, en dehors de ce qui relève de la justice militaire, quant aux autres dossiers ou renseignements dont il pourraient être détenteurs ou destinataires dans tout autre domaine relevant des tribunaux civils, il devront impérativement être communiqués à la gendarmerie ou à la police qui se chargeront de continuer le travail dans le respect des mandats de justice. Il faudra veiller à l’avenir à ce que tout le personnel ou autres correspondants de ces services soient retirés des organismes civils, dans lequel leur présence n’aura plus de caractère ostentatoire ni péremptoire, mais se limitera au renseignement discret dans les limites de leurs compétences précises. Les prérogatives d’habilitation ou d’enquête de moralité devront intégralement échoir aux renseignements généraux en ce qui concerne les civils et à la gendarmerie en ce qui concerne les militaires, avec une limitation de ces pouvoirs à un avis et non à un empêchement d’exercer, charge à ces services de communiquer à la justice tout grief retenu contre une personne de nature délictuelle ou criminelle, au lieu de s’en servir pour bloquer ou manipuler. Il est évident que la plus part des officiers et autres agents du DRS, sont convaincus qu’ils servent le pays à leur manière par ces méthodes peu orthodoxes, et dans une sorte de paranoïa collective tout aussi convaincus qu’ils sont le dernier rempart contre la trahison collective et l’effondrement du pays, mais il faut qu’ils se rendent compte que cette certitude étriquée qu’on leur a mis dans la tête est une aberration mortelle pour le pays qu’ils veulent servir avec des procèdes pour le moins contestables, pour ne pas dire carrément détestables. En effet si leur vision s’avérait vraie, il faut qu’ils sachent qu’ils ne sont ni assez nombreux ni assez équipés pour sauver toute une nation d’elle-même, et que ce qui parait être une trahison à leur yeux est un acte salutaire aux yeux d’autres algériens qui ont tout aussi le droit de juger de ce qui est trahison ou pas. De toute façon si on devait passer au suffrage populaire sur leurs actes et ceux d’autrui, ils seraient surpris du résultat. Certains d’entre eux qui n’ont aucun idéal précis, ont certainement pris le parti de se trouver du côté qu’ils pensent le plus fort et qui leur permet d’accomplir certains actes inscrits dans leur gènes sous couvert de nationalisme ce qui est la pire des provocations faite à la nation. Aucune fin ne justifiant certains moyens sauf une fin aussi vile que ces moyens, les patriotes intègres doivent se rendre compte que ces moyens ne servent qu’à des fins qui leur échappent et qui n’ont aucune relation avec le destin national, quant aux autres il doivent réfléchir au ait que vivre d’un rapport de force en dehors de toute morale personnelle ou collective, est non seulement condamnable, mais aussi moins durable qu’ils ne le pensent, et que nul n’est prêt à oublier une infamie dont il a fait l’objet. Il est donc temps de passer à une autre phase de l’histoire du pays, par une compréhension de la nécessité du retrait du champ politique et même social de toute menace diffuse représentée par un contrôle qui échappe lui-même à tout contrôle et de ramener ces services vers le rôle qui leur est dévolu dans tout état qui se respecte au 21ème siècle. Ceci en permettant en même temps le passage une transition pacifique avec des gens crédibles et sans ambitions démesurées ni comptes à régler avec le passé, le temps qu’il faudra pour pouvoir procéder à de nouvelles élections présidentielles dans la sérénité et avec des textes clairs et garantissant contre toutes les aventures pilotées de la caserne ou de la mosquée ou des deux en concertation. A ces conditions, le futur président élu dans des conditions autres que celle qui ont prévalu jusque-là, n’aura ni à s’inquiéter d’un grignotage de ses prérogatives constitutionnelles, ni à s’en prévaloir pour se tourner les pouces et jouir des avantages d’un pouvoir de façade sans en assumer les inconvénients. Quant aux Généraux, à part le cercle très restreint des intruders politiques, et quelques rétraitables qui sans être une un problème politique gênent le rajeunissement des cadres de l’armée et ses perspectives de modernisation, la majeure partie de ces officiers de haut rang sont des officiers qu’n ne peut changer du jour au lendemain juste pour le besoin de changer, ils ont été formés dans les meilleures écoles et ont pour la plus part l’estime de leurs subalternes et la confiance de la troupe dont ils sont issus. Sans être indispensables, leur présence dans l’ANP est un gage de cette neutralité tant souhaitée et de la protection d’une constitution que la plus part n’ont jamais violée ni de près ni de loin. La question n’est donc pas d’écarter les généraux ou non du champ politique, mais d’assainir ce champs politique des actes intrusifs par le renvoi dos à dos des acteurs évidents et des bénéficiaires tout aussi évidents de ces actes. Le respect scrupuleux de tous les articles de la présente constitution, en attendant l’élaboration et la promulgation d’une autres plus garante des droits des gens, est une garantie pas seulement pour les victimes des atteintes dont elle fait quotidiennement l’objet, mais aussi pour les auteurs de ces atteintes qui ne se rendent pas compte que le remplacement d’un contrat social par le rapport de force brut, est de nature à déclencher une rupture de digue dont il seront peut-être les principales victimes, leur victimes actuelles n’ayant plus grand-chose à perdre, et qu’au-delà de la sécurité physique assurée aléatoirement par des bunkers, et de la sécurité financières temporairement assurée dans les coffres numérotés, à un certain âge et même à tout âge, une personne censée se doit de se placer dans l’histoire de son pays avant de rejoindre l’éternité, si ce n’est en bien , par le moindre mal.
AEGIS
8 décembre 2010 à 9 09 48 124812
Bouteflika aux Américains : « J’ai écarté les généraux »
le 05 Décembre, 2010
Selon les rapports diplomatiques américains obtenus par WikiLeaks, et mis en ligne vendredi soir, Bouteflika a confié, en 2009, au général William Ward, commandant-en-chef de l’AFRICOM, que les militaires ne détiennent plus les clés du pouvoir en Algérie.
« La maison est maintenant dans l’ordre », a, ainsi, certifié Abdelaziz Bouteflika au général William Ward qui s’est rendu en Algérie en novembre 2009. Selon un câble diplomatique daté du 06-12-2009 et classé « secret » par l’ambassade US à Alger, le 25 novembre 2009 Abdelaziz Bouteflika s’est longuement entretenu, à « la résidence présidentielle », avec le commandant-en-chef de l’AFRICOM. Et les discussions ont porté également sur l’échiquier du Pouvoir en Algérie et les arcanes qui le composent.
Et à ce sujet, Bouteflika s’est laissé allé à des confidences qui renseignent précieusement sur la situation politique de notre pays. « Je peux vous dire que l’armée obéit à des civils », a déclaré des lors le Chef de l’Etat qui a tenu à faire savoir à son interlocuteur américain que les « généraux »‘ respectent, désormais, « les dirigeants civils ».
Abordant la décennie noire des années 90, Bouteflika s’est contenté de dire que l’armée était obligée « de prendre des mesures drastiques au cours des violences afin de sauver le pays ». Mais, depuis, relève avec beaucoup d’assurance Bouteflika, le Pouvoir est passé aux mains des « civiles ».
« Ce n’est pas du tout comme la Turquie », a souligné encore Bouteflika qui affirme tout haut que les militaires respectent « absolument » l’autorité civile. « N’importe qui peut être candidat à une élection, conformément à la Constitution, même un général », assure encore Bouteflika qui, selon les descriptions détaillées apportées par ce mémo, « fit une pause, puis sourit et dit, mais les généraux se rendent compte des difficultés et aucun n’a été un candidat pour le moment ».
Il apparaît donc selon ce télégramme que Abdelaziz Bouteflika se targue d’avoir écarté les « généraux » du Pouvoir en Algérie. Il va même plus loin en assurant aux américains qu’aucun général ne lui viendrait l’idée de se présenter en candidat à l’élection présidentielle. Est-ce donc la fin du mythe du règne des généraux ?
Abderrahmane Semmar (EW)
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