«Lettres à Neyla Mériem» est le huitième livre de Leila Aslaoui Hemmadi après «Etre juge» (1984), «Dame justice : Réflexions au fil des jours» (1986), «Dérives de justices» (1990), «Les années rouges» (2000), «Les jumeaux de la nuit» (2002), «Ce ne sont que des hommes» (2003) et «Coupables» (2006). Ce livre, d’après son auteur,
est un «échange épistolaire avec sa petite fille». «Dans cet ouvrage je parle à ma fille de l’histoire de l’Algérie, de mon parcours et des combats que j’ai eu avec mes compatriotes notamment en ce qui concerne le terrorisme», dit Leila Aslaoui. Et d’ajouter : «Je parle, également, à ma fille dans d’autres lettres de l’Algérie dans laquelle elle vivra demain, et ce, tout en la mettant en garde des fausses valeurs et en la rappelant de ses racines et de ses valeurs sociales». Questionnée sur les raisons qui l’ont motivé à écrire ce livre Leila Aslaoui a rétorqué qu’«elle voulait transmettre un message non seulement à sa fille mais à toutes les filles de l’Algérie». Leila Aslaoui est né en 1945 à Alger. Elle a passée une longue carrière dans la magistrature. Elle a, aussi, été ministre de la jeunesse et des sports (1991-1992) dans le gouvernement de Mohamed Boudiaf et ministre de la solidarité nationale d’avril 1994 jusqu’à sa démission en septembre de la même année. S. D.
7 novembre 2010
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