Edition du Jeudi 04 Novembre 2010
Culture
Création du Club des éditeurs algériens
SUITE À UNE RÉUNION DE 50 ÉDITEURS EN MARGE DU SILA
Par : Sara Kharfi
En marge de la 15e édition du Salon international du livre d’Alger, cinquante éditeurs algériens se sont réunis, le 1er novembre dernier. Ils se sont entendus pour créer un club des éditeurs algériens. Un conseil composé de 23 membres a été élu, ainsi qu’un bureau de neuf membres. Secondée par Rabah Mahmoudi et Abdellatif Benmouradi, respectivement directeurs des éditions Dar Kortoba et Dar Abdellatif, nommés comme vice-présidents, la présidence du bureau de ce club est revenue à Mohamed Mouloudi, directeur des éditions Dar El Ouaye.
Ce Club des éditeurs algériens complète, en quelque sorte, le travail du Syndicat national des éditeurs du livre (Snel) puisqu’il ambitionne de permettre à l’éditeur d’être un acteur actif dans la culture, contrairement au syndicat qui milite généralement pour le bien de la profession. De plus, le club est créé dans un contexte assez intéressant puisque le livre connaît une réelle dynamique ; et comme nous sommes aux portes de l’événement Tlemcen, capitale de la culture islamique, qu’organisera l’Algérie en 2011, il est important que les éditeurs s’organisent et créent une et/ou des structures qui puissent les rassembler et les unir afin qu’ils participent effectivement au développement de la lecture et du lectorat en Algérie, d’autant que durant l’année 2011, un bon millier de livres sera édité. “On aspire à prendre part à cette importante manifestation, à travers notamment l’organisation de formations, de journées d’étude, de séminaires, etc. et non à travers l’édition uniquement”, nous explique M. Mouloudi. Avec la création de ce club, les éditeurs membres aspirent à participer à l’essor et au développement du livre et de la lecture en Algérie, à [re]dynamiser le secteur de l’édition à travers l’organisation de séminaires, de rencontres, de conférences et de journées d’étude et à installer un climat de débat et de confiance entre les structures et autres entreprises en charge du livre en Algérie. “On souhaite travailler avec des ministères algériens comme ceux de la Culture, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation, ainsi qu’avec des structures étrangères, comme des associations ou encore des ONG, et ce dans le but de promouvoir les méthodes de développement du livre et de la lecture en Algérie, surtout chez les enfants”, appuie le président du Club des éditeurs algériens.
4 novembre 2010
LITTERATURE