Edition du Dimanche 13 Février 2005
La nouvelle de Adila Katia
La déchirure
RÉSUMÉ : Salim est arrêté à la douane. Les motards avaient prévenu la police. Ces derniers l’emmènent à la maison d’arrêt. Le paquet contenant de la drogue aggrave sa situation. Sa maison est passée au peigne fin. Sa mère et sa femme sont sous le choc après le passage de la police…
Salim sera retenu à la maison d’arrêt en attendant la fin de l’enquête. Celle-ci a été ouverte suite à plusieurs plaintes de vol de voitures de luxe. Le passeport de Salim apporte la preuve aux enquêteurs qu’il s’est rendu en Algérie, en bateau. À chaque fois, il avait une voiture. Depuis la découverte de la drogue, il n’était pas exclu qu’à chaque traversée, il en ait caché dans la voiture une quantité.
- Pour qui travailles-tu ?
- Personne, répond Salim. Je ne savais pas qu’il y avait de la drogue dans la malle.
- Il y a vos empreintes sur le paquet, dit l’enquêteur. D’où vient la drogue ? À qui était-elle destinée ? Qui a trafiqué les papiers ?
- Je ne sais pas.
- Je veux le reste du groupe si ce n’est pas le réseau au complet. Si tu persistes à garder le silence, tu ne reverras jamais tes amis. Ils se la couleront douce, sans toi. Toi, après les conclusions de l’enquête, tu seras condamné à plusieurs années de prison, insiste le chargé de l’enquête. Pendant tout ce temps, tu auras tout le temps de regretter ton silence.
- Je voudrais avoir un avocat, dit Salim.
- Puisque tu es blanc comme neige, tu n’en auras pas besoin.
- Est-ce qu’on a demandé à me voir ?
- Non.
Pour pouvoir lui rendre visite, il faut déposer une demande auprès du procureur et sa mère ne sachant ni lire ni écrire n’a trouvé personne pour l’aider. Aïssa a disparu de la circulation le jour même où il a été arrêté. Salim se retrouve seul.
Quelques semaines passent avant qu’il ne reçoive une visite de sa mère. Il la trouve plus vieille encore…
- Je suis désolé maman.
- Pas plus que moi, répond Fatima. Dans quel pétrin tu t’es mis cette fois ?
- Je n’ai fait que conduite une voiture qui ne m’appartenait pas, soupire-t-il.
- Et la drogue ?
- Maman… Qui t’a amenée ici ? lui demande-t-il.
- Un ami à toi. Il est venu à la maison et il m’a remis de l’argent… beaucoup d’argent, précise Fatima. Pour les frais d’avocats et pour vivre, en attendant que tu sortes… Si un jour tu sors de prison.
- Le type ne t’a rien dit ?
- Juste d’être muette comme une tombe, répond sa mère. Sinon…
- Non, il ne s’en prendra ni à toi ni à Farida, la rassure Salim. Il faut juste garder la foi… Tu verras, je vais quitter cette prison plus tôt que tu ne le crois !
- Moi et Farida ne vivons plus depuis ce jour où la malchance a encore frappé à ma porte, soupire sa mère. Les gens qui connaissent ton passé, n’étaient pas étonnés d’apprendre que tu es ici.
- Mes chers frères et sœurs ont dû te rappeler les mauvais souvenirs, dit Salim. Est-ce qu’ils tentent de te réconforter, au moins ?
- Oui et même ta femme… ils sont merveilleux avec elle. Seulement moi, je suis morte d’inquiétude. Et si l’enquête révèle d’autres faits qui t’accableront encore plus, aux yeux de la
justice ?
- Ça n’arrivera pas maman, tente-t-il de la rassurer avant qu’elle ne parte. Tu as pris contact avec un avocat ? Tu ne sais pas quand il viendra ?
- Ton…ton ami s’en charge.
Salim espère qu’il fera vite. Il commence à trouver le temps long…
(À suivre)
A. K.
ADILAKATIA@yahoo.fr
30 octobre 2010 à 15 03 52 105210
Bonjour à tous les gens de ma ville « trezel »
je suis très heureux d’avoir découvert ce superbe site,c’est la ville de mes parents,le berceau de ma vie,être active avec mes amis et la terre de mes encetres.je passe le bonjour à tous les gens de trezel,j’essaie de vous connaitre à l’aide de ce canal.
merci a mr l’auteur pour le travail génial qu’il fait pour la culture en générale.
la fille d’ancien boulangé « santillago »