RSS

Zahir Benachour, ou un poète qui se triture pour la culture POÉSIE Par : Salah Yermèche

28 octobre 2010

1.POESIE

Zahir Benachour, ou un poète qui se triture pour la culture POÉSIE  Par : Salah Yermèche dans 1.POESIE logo_imp
Edition du Mardi 31 Mai 2005

Culture


Tout en militant pour la culture amazighe et l’identité, sans pour autant se démarquer des diverses autres cultures algériennes, Zahir Benachour, la trentaine, ne se fatigue pas au point de vouloir “enfourcher plusieurs chevaux à la fois”,

pour reprendre son expression, mais il est de ces hommes racés qui ne dorment pas sur leurs deux oreilles tant que leur objectif n’est pas atteint. Son don, c’est évidemment la poésie qu’il a commencé à composer dès les années 1990, c’est-à-dire tout adolescent. Son début dans la poésie prit racine d’abord avec ses participations aux différentes fêtes organisées dans son lycée ou à la Maison de la culture d’Amizour, sa commune natale. Il se révélera, en 1992, en participant aux poésiades de Béjaïa, organisées par l’association Soummam et surtout avec son premier passage, en 1993, à la Chaîne II de la Radio nationale, ainsi que par la composition de nombreux poèmes — il est auteur de plus de 100 poèmes — qu’il publia dans les magazines Abc amazigh et Izuran auxquels il apportait, avant la cessation de leur parution, plusieurs contributions en matière de poésie et d’articles de presse, où il traite de divers thèmes socioculturels. En 1994/1995, il passera à la Radio Soummam et encore à la Chaîne II (Enrs) avant de prendre part à une caravane culturelle, organisée par le Mouvement culturel berbère (MCB), à Béjaïa. En 1997, Zahir Benachour créa, dans son village, une association qu’il prénomme Assirem (espoir). Avec cette association, le poète organisera son premier salon du livre amazigh à Béjaïa, qui connaîtra un véritable succès, en accueillant de nombreux intéressés. Cette manifestation fut particulièrement marquée par une conférence intitulée “Comment faire de tamazight une langue de pain ?”, animée par un érudit en la matière, Medjeber Mohand Ou-Smaïl, directeur de l’ABC amazigh. De 1998 à 2003, tout en participant aux festivals de la poésie kabyle à Tizi Ouzou, dont l’un organisé par l’association Tusna, le jeune Zahir contribuera, en parallèle, comme correspondant au mensuel socio-culturel Izuran qui, malheureusement, a cessé de paraître depuis juillet 2003. Zahir Benachour, qui se triture pour l’épanouissement de la culture, est actuellement derrière la confection d’un recueil de poésies, qu’il compte éditer très bientôt sous le titre Thala n’tidhets (la fontaine de vérité). Le Monde amazigh et Tawiza, deux magazines culturels marocains, en ont déjà publié des extraits épisodiques.

Salah Yermèche

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

S'abonner

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Les commentaires sont fermés.

Académie Renée Vivien |
faffoo |
little voice |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | alacroiseedesarts
| Sud
| éditer livre, agent littéra...