Oran accueille le monde». Poussent, poussent les bâtisses. L’âme d’Oran n’existe plus, même si les espaces verts ne manquent pas. L’harmonie est telle qu’il fait bon vivre dans la cité. Qui a dit que nos responsables de l’urbanisme sont passés «mel guétone lelbétone» ?
Sûrement une mauvaise langue qui n’a pas eu le temps de voir les merveilleuses réalisations qui ceinturent nos villes. Ces belles bâtisses, tellement belles qu’il a été impossible de leur trouver un nom. Du coup on se retrouve avec « la cité des 2001 logements». La cité des 300 logements, la «cité verte», peinte en mauve, la cité des Chinois, celle des Turcs et j’en passe. Ce sont des matricules qui reflètent des têtes emprisonnées dans leurs têtes bétonnières.
Mais donner des noms à des cités n’est pas du ressort des urbanistes. Ces derniers n’arrêtent pas de nous étonner, dès qu’ils ont l’initiative. La preuve, l’ambitieux programme d’aménagement et d’embellissement de la ville alliant esthétique et histoire. C’est comme ça que le berrad devient, il devient dans une ville où le travail n’a plus de sens une stèle. Telles toutes les médiocrités décidées en des moments où le mot ment pour plaire les gouvernants sans gouvernes.
Après la théière, on a eu droit au quinquet. Bientôt si Dieu allonge leur mandat on verra pousser un narguilé. La chicha et que passa ? Devant la société qui doit gérer l’électricité on installe une sculpture qui rappelle l’archaïsme. C’est qu’il y a quelque chose qui va mal dans l’architecture moderne de ceux qui nous commandent mais qui ne gouvernent. Sonelgaz existe et n’existe plus, elle a été restructurée déstructurée, structurée, sucrerie et personne n’est au courant du comment et pourquoi. Les délestages, les stages, les étages, les étalages, les factures, les privés, les
laids, c’est une autre histoire. Ce billet vous paraît décousu. Non!
28 octobre 2010
Contributions