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Es-Sénia attend ses juillettistes AÉROPORT D’ORAN Par : M. MOHAMMEDI

27 octobre 2010

M. MOHAMMEDI

Es-Sénia attend ses juillettistes AÉROPORT D’ORAN  Par : M. MOHAMMEDI dans M. MOHAMMEDI logo_imp
Edition du Dimanche 13 Juillet 2008

Actualité


Contrairement à l’aéroport international d’Alger, qui est une fourmilière, celui d’Oran Es-Sénia reste malgré tout un modeste aéroport de province, marqué par deux pics dans l’année : maoussem hadj et la saison estivale avec le retour des émigrés. Pendant des lustres, visiteurs et voyageurs ont terriblement souffert de l’absence de climatisation. On y grelottait en hiver et on y étouffait en été. Depuis, on a remis les pendules à l’heure. Et, curieusement, tous les écarts verbaux dus en grande partie à la chaleur d’étuve ont disparu.


Et même si le thermomètre affichait hier 35 degrés sur le tarmac, il faisait relativement frais à l’intérieur de la structure. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, tous les comptoirs au départ vers l’étranger ou vers l’intérieur du pays étaient vides ou presque vides le jour de notre passage. À peine trois ou quatre passagers s’étiraient sur une petite chaîne devant les guichets d’Air Algérie pour embarquer vers Constantine.
C’est vrai qu’à pareille époque, on ne se bouscule pas au portillon pour aller passer ses vacances à Cirta. L’image nous paraissait tellement insolite qu’on avait l’impression qu’il lui manquait quelque chose : les bousculades et les insultes qu’on entend d’ordinaire. Mais pour cela, il faut être plusieurs.  L’opération se passait dans un silence… plus que parfait… comme si les employés et les clients s’étaient mis d’accord pour faire le moindre bruit possible. Irréel. C’est à peine si les 26 petits colons de l’Enip (filiale de Sonatrach), qui attendaient précisément ce vol, arrivaient à piailler. À force de tourner en rond, ils ont fini par se confondre en décor.
Même image sereine à l’autre extrémité de la salle réservée aux départs vers l’étranger : deux vieux couples apparemment sans illusion rongeaient leurs freins sur place après avoir rempli les formalités d’enregistrement. Le reste des voyageurs, sans doute échaudés par les interminables retards de la compagnie nationale qui sont devenus sa marque de fabrique et son label, ont préféré faire du lèche-vitrine dans les rares boutiques qui n’avaient pas encore été cadenassées, puisque l’unique cafétéria du rez-de-chaussée était fermée pour travaux.  Non, le meilleur du spectacle, le clou du spectacle se passait ailleurs au niveau des arrivées internationales. C’est toujours là que se jouent les grandes scènes des retrouvailles. Normal, me faisait remarquer quelqu’un qui ne manquait pas d’humour, “au mois de juillet, on vient à Oran, on ne la quitte pas”. Quelque 300 visiteurs, en plus de leurs accompagnateurs et de leurs marmots contenus derrière des barrières coulissantes, étaient agglutinés pour l’arrivée de deux vols successifs : celui de Marseille et celui de Paris. De trois vols, selon quelques voyageurs qui avaient l’air d’être au parfum.
Deux, trois, quatre, peu importe le nombre d’aéronefs qui décollent ou qui atterrissent, puisque personne ne vous donnera la moindre précision, le moindre renseignement. Encore moins le bureau d’information de l’aéroport qui semble le moins informé.  Et nous ne parlons pas de la qualité nasillarde de ses prestations qui n’ont pas l’air de préoccuper grand monde. Déprimant. Aucun voyageur à l’évidence n’a jamais compris un traître mot des flashes diffusés toutes les dix minutes.  Déprimante aussi l’attitude de la préposée du bureau d’Aigle Azur, dont les nerfs à fleur de peau feraient fuir le client le plus timoré.  Dehors, c’est la fournaise. Aucune poche d’ombre. Dans le parc sursaturé, pas une âme qui vive, à l’exception de quelques familles chargées de valises et pressées de quitter coûte que coûte cet enfer.

M. MOHAMMEDI

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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2 Réponses à “Es-Sénia attend ses juillettistes AÉROPORT D’ORAN Par : M. MOHAMMEDI”

  1. Anne Dit :

    l’Algérie non merci , c’est quoi ce pays ?
    déjà l’aéroport est pourri et il pu grave, mais en plus on subit trop de contrôle au lieu d’un seul contrôle ! impossible c’est trop corrompu, je crois que c’est le plus corrompu de toute l’Afrique !

  2. Anne Dit :

    l’Algérie non merci , c’est quoi ce pays ?
    déjà l’aéroport est pourri et il pu grave, mais en plus on subit trop de contrôle au lieu d’un seul contrôle ! impossible c’est trop corrompu, je crois que c’est le plus corrompu de toute l’Afrique !
    C’est bon que j’ai été car mon mari est algérien mais il ira seul la prochaine fois !!!

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