La langue de Rabah Saâdane s’est déliée depuis qu’il n’est plus sélectionneur national. Le Cheikh sait finalement mettre les formes lorsqu’il s’agit de régler ses comptes avec ceux qui l’ont offensé d’une manière ou d’une autre durant ses trois années de «règne» à la tête des Verts.
Chacun a eu pour son grade. S’il ne s’est pas retenu à «cracher» sur l’équipe qu’il avait lui-même conçue, la traitant de «tout juste moyenne», il ira loin en jugeant l’exploit de la qualification au Mondial de «miracle». Déjà le mot exploit se passe de tout commentaire, alors là miracle… Rabah Saâdane n’en est pas resté aux généralités. Il a fini par balancer des noms, poussant même la métaphore un peu loin. C’est ainsi qu’il a déclaré sur ces mêmes colonnes que «Ghezzal nous a égorgés en Coupe du monde», sans s’expliquer davantage ni expliquer pourquoi il l’avait fait jouer dès qu’il avait purgé sa suspension d’un match. (Algérie-USA, ndlr).
«Je préfère l’appeler pour tirer ça au clair»
Une sortie que Abdelkader Ghezzal n’a pas du tout voulu commenter. Nous nous sommes, en effet, rapprochés de l’attaquant de Bari (Serie A, Italie) à la fin du match Bari – Fiorentina afin de soutirer un commentaire à l’attaquant international, mais il s’est refusé, poliment, de polémiquer avec un homme qu’il respecte beaucoup. «Je ne veux pas lui répondre dans la presse. J’ai son numéro de téléphone. Je l’appellerai en temps opportun pour connaître les raisons et les circonstances de cette déclaration. J’ai beaucoup de respect pour l’homme et l’entraîneur pour polémiquer avec lui», a-t-il dit. D’autant plus qu’à Bari, l’entraîneur en chef a interdit aux joueurs toute déclaration à la presse en dehors de l’hebdomadaire conférence de presse au cours de laquelle il a désigne lui-même le joueur qui se présentera face aux journalistes. Tout ça a fait que Ghezzal s’est abstenu, non sans bon sens, à répondre à Saâdane.
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25 octobre 2010
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