Edition du Jeudi 16 Novembre 2006
L’Algérie profonde
Le calvaire des souscripteurs
LOGEMENTS DE L’USTO
Par : M. Mohammedi
L’AADL leur avait promis des logements dans les 18 mois. C’était en 2001. Les 937 souscripteurs d’alors se bousculèrent littéralement au portillon pour payer les premières tranches et signer les documents notariés nécessaires.
Les sites choisis pour cet immense chantier jouxtent l’USTO. Ce n’était donc ni le centre-ville pagailleur ni la campagne monotone. Dans la première assiette, 381 appartements devaient être construits et dans la seconde 556 logements.
Les travaux démarrent. Dans l’enthousiasme et l’euphorie. Mais pas pour longtemps, malheureusement. Les échéances succèdent aux promesses et les promesses n’ont jamais logé personne. 6 années et 6 requêtes plus tard, les souscripteurs, qui se sont constitués en collectif entre-temps, attirent une fois de plus l’attention du ministre de l’Habitat, dans une lettre dont nous détenons une copie, sur le calvaire qu’ils endurent et dont ils ne voient pas encore la fin.
Dans cette doléance, le collectif fait remarquer qu’un inspecteur, qui a visité le site le 5 septembre de l’année en cours, “était étonné du fait que sur 20 entreprises engagées par l’AADL pour la réalisation du restant du programme (ndlr : les 556 logements), soit 14 immeubles, seules deux entreprises ont démarré timidement les travaux dans deux blocs, situation qui prévaut toujours à l’heure où nous rédigeons cette requête”.Selon une délégation de ce collectif qui s’est déplacé à notre rédaction, aucun responsable de la direction générale de l’agence n’a daigné se déplacer pour s’enquérir de leur situation.
Pour en savoir plus, nous avons essayé de toucher les responsables de cette agence.
Selon l’interlocuteur que nous avons eu au téléphone, les responsables en mesure de répondre à nos questions sont absents. Ils seraient tous à Alger dans le cadre de la préparation du budget prévisionnel de l’année prochaine.
M. Mohammedi
24 octobre 2010
M. MOHAMMEDI