Edition du Dimanche 03 Juillet 2005
Culture
Assarouf,
pardon, de n’avoir pas su convaincre ceux qui ne te connaissaient point
de ta sincérité, grandeur, amitié, et de ton amour pour l’Algérie et
son Ténéré !Toi qui as toujours su être présent quand elle te
faisait appel, toi qui l’as si dignement représentée sur les scènes du
monde et avec quelle fierté ! Toi qui m’as fait connaître ce désert et
ses coutumes millénaires, toi qui me chantais souvent sa solitude sous
le ciel étoilé de Djanet ! Toi qui m’as ouvert les yeux sur l’amitié et
la dignité ! Toi qui m’as aidé à marcher sur le sable la tête haute !
Toi qui m’as souvent invité à prendre un thé sous la tente de Tin Hinane
à côté de tes enfants Houda, Nabil, et ta maman el hadja Khadidja.
Assarouf Bali de n’avoir pas été là cette nuit où le ciel de Djanet est
venu s’emparer de ton étoile afin qu’elle puisse briller encore de plus
belle sur d’autres générations pour leur raconter un jour ton histoire,
l’histoire de ce Targui fils du Tindi ! Mais aujourd’hui, je prêterai
serment cher frère, cher Bali, que je veillerai encore plus à ce que ton
histoire soit contée partout dans le monde et que je marcherai avec
encore plus de fierté et élégance sur le sable du Ténéré comme tu me
l’as appris jadis ! Tanamirt Bali ! Tanamirt pour ton amitié et ta
sagesse ! Que Dieu te bénisse mon frère ! Allah Yerhemek !
Hamid Baroudi
17 octobre 2010
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