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19. La nouvelle de Adila Katia “Sans l’amour”

16 octobre 2010

1.Extraits

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Edition du Samedi 24 Septembre 2005

La nouvelle de Adila Katia

“Sans l’amour”

 

RÉSUMÉ : Après le dîner, son grand-père lui parle de Omar et du bonheur qu’elle pourrait trouver auprès de lui. Léna a beau protester, personne ne l’écoute. Même son père est d’accord. La famille les félicite. Léna se sent mal en ne trouvant pas ses papiers…

Léna devine que son père est à l’origine de la disparition de ses papiers. Elle ne s’emporte pas et tente de réfléchir. Jamais elle ne s’est doutée qu’il puisse fouiller dans son sac à main et lui prendre ses papiers.
Elle a cru avoir dissimulé ses peurs et son intention de partir afin de ne pas laisser son destin entre les mains de  son père.
Mais ce n’est pas parce qu’elle n’a plus ses papiers qu’elle baissera les bras. Elle décide d’attendre le lever du jour et de demander à sa mère de regarder dans les affaires de son père.
Elle se remet au lit. Elle trouve le temps bien long. La famille, après avoir veillé, a pris tout son temps pour se réveiller. Il est près de huit heures et personne ne semble vouloir quitter le lit à part elle.
Elle ne supporte plus de rester dans la chambre et elle descend à la cuisine. Elle se prépare du café puis va le boire dans la cour. Le chant des oiseaux et la beauté du paysage qui a le don de l’émerveiller, la laissent indifférente. Elle n’est pas d’humeur à apprécier quoi que ce soit. Elle retourne à sa chambre et remet ses affaires en place. Elle prend son mal en patience. près d’une demi-heure après, elle entend enfin des bruits de pas et des voix à travers la maison. La famille s’est enfin réveillée. Léna n’est pas surprise d’entendre un petit coup à la porte de sa chambre. C’est sa mère.
- Bonjour. Tu es bien réveillée ? lui demande-t-elle.
- Et comment ? réplique Léna. Je n’ai pas dormi de toute la nuit. J’ai découvert que mes papiers ont disparu.
- Non, non. Je les ai mis en un lieu sûr.
Léna est si soulagée qu’elle saute au cou de sa mère et l’embrasse.
- Merci. Je me rends compte que tu te faisais du souci pour moi et que tu as voulu prendre les devants, lui dit-elle. Maman, je ne veux pas de ce mariage. Je veux rentrer à la maison. Je ne veux pas de la vie qu’ils me veulent ici.
- Jamais je n’accepterai qu’on te force à aller contre ta volonté, la rassure sa mère. Je t’aiderai à partir. Pourquoi ne pas profiter des rendez-vous prévus chez l’esthéticienne et la coiffeuse pour filer ? propose-t-elle. Durant la nuit, j’ai tenté de trouver une solution à ce problème. Si on se montre contre ton père, il va se douter de quelque chose et il va redoubler de prudence. Tu connais son mauvais caractère et je doute fort qu’il ne le prenne calmement.
- Tu voudrais que je continue à paraître normale ? À participer à tout ? Je n’ai pas envie d’aller à la fête, lui dit Léna. Je veux bien faire l’effort d’attendre le bon moment pour partir.
- Mais comment partiras-tu ? L’aéroport n’est pas la porte à côté. Il faudra qu’on trouve quelqu’un pour t’y emmener.
- J’ai quelqu’un maman, je suis sûre qu’il voudra m’aider, lui affirme sa fille en la prenant par les mains. J’ai seulement besoin d’un téléphone.
- Qui est-ce ?
- Un garçon que j’ai connu dans l’avion, lui apprend-elle. Il tient à me connaître et je ne te cacherai pas que je tiens aussi à lui.
- Ah,bien ! puisque tu as quelqu’un pour t’aider, tu n’auras qu’à l’appeler avant de se rendre chez l’esthéticienne. Bon, prépare-toi, Omar va nous emmener en voiture. Ais au moins un petit sourire pour lui, lui conseille sa mère.
Ainsi, même si ton père lui demande de garder un œil sur nous, il ne refusera pas de faire des achats, de dernière minute, pour toi. Viens, allons prendre notre petit-déjeuner.
Léna est sur-excitée. Elle tente de retrouver son calme avant de descendre. Elle ne veut pas tout gâcher en mettant la puce à l’oreille de son père.
(À suivre)

A. K.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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