Edition du Mercredi 07 Décembre 2005
Culture
Deux écrivains, natifs de Hassi Bahbah, Mohamed Belkacem El-Chaïb et Khelil Hachelaf, ont été les hôtes du café littéraire de la Bibliothèque nationale pour présenter leurs derniers romans parus aux éditions El-Ikhtilaf. Il s’agit, respectivement,
de Ma baynana (entre nous) et Aqsa al achya (au bout des choses). C’est le secrétaire général de l’association El-Ikhtilaf, éditeur de ces deux livres et romancier, Bachir Mefti, qui a animé cette rencontre. Ma baynana relate une “relation très singulière dans ses dimensions humanitaires” entre un jeune Algérien de la région de Bouhnifia (wilaya de Biskra) et une jeune touriste espagnole, explique l’auteur qui ajoute que ce roman est pour lui “un exercice”, étant son premier livre dans ce genre littéraire. De son côté, l’auteur de Aqsa al achya a indiqué que son roman évoque “un conflit entre l’intellectuel et l’autorité dans ses dimensions familiale, sociale et traditionnelle et même politique. La situation dégénérant, le héros sort du roman dans certaines de ses séquences narratives mais se hâte de retourner dans ses phases qui s’achèvent sur un rapprochement intime entre les deux parties”. Comparant les styles littéraires des deux romans, le secrétaire général de l’association El-Ikhtilaf a précisé que l’auteur du premier roman a adopté le style narratif alors que dans le deuxième l’on se trouve tantôt face à un monologue, tantôt à un style poétique libéré du rigorisme technique de l’écriture romanesque. L’orateur inscrira ainsi les deux romans “dans la nouvelle expérience romanesque apparue à la moitié du XXe siècle”, soulignant que la scène littéraire en Algérie, qui ne compte plus qu’une quarantaine de romanciers, “a grandement besoin d’autres noms”. Les deux auteurs animeront prochainement une autre rencontre à Djelfa.
15 octobre 2010
LITTERATURE