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9. La nouvelle de Adila Katia L’autre Par : Adila Katia

12 octobre 2010

1.Extraits

 9. La nouvelle de Adila Katia L’autre  Par : Adila Katia dans 1.Extraits logo_imp 45229 dans 1.Extraits
Edition du Dimanche 16 Octobre 2005


RÉSUMÉ : Samir doit un peu forcer Mouna pour rendre visite à ses parents. Ces derniers les accueillent bien. C’est Samir qui leur apprend la nouvelle. Dès qu’il sent sa mère prête à le mettre dans la gêne avec ses questions, ils partent…

Samir et Mouna se rendent à Annaba par le premier vol. Avant de se rendre à la clinique, ils vont déposer leurs bagages à l’hôtel. Samir a pris le soin de louer une chambre à l’avance.
Après avoir déjeuné au restaurant de l’hôtel, ils se rendent à la clinique. Ils ont un quart d’heure d’avance. À la réception, ils ont été dirigés vers le cabinet du Professeur D.
Ce dernier les reçoit quelques minutes après. Mouna a le temps de voir un couple, un peu plus jeune qu’eux, partir l’air serein. Cela la rassure.
Le professeur les met à l’aise et discute avec eux deux. Il en apprend ainsi plus sur leurs antécédents médicaux. Mouna a apporté tous les bilans et échographies faites durant des années. Il est impressionné qu’elle ait tout conservé. Elle s’explique :
- On a été suivis par plusieurs spécialistes en l’espace de quinze ans et je ne voulais pas qu’on ait à reprendre les mêmes traitements et refaire les mêmes examens ou échographies.
- C’est bien puisque cela me permet de constater quels traitements ont été inefficaces, dit le spécialiste.
Pendant quelques minutes, il jette un coup d’œil sur tous les résultats et prend note des traitements déjà utilisés.
- Tous ces examens prouvent que vous n’êtes pas stériles et je crois qu’on pourrait envisager la fécondation in vitro. Mais avant, j’aurai besoin de résultats récents. Savez-vous ce qu’est la fécondation in vitro ?
Samir et Mouna en ont déjà entendu parler. Ils ignoraient que cela se pratique aussi chez nous. (L’histoire a lieu en septembre 2000.)
- Plusieurs couples ont eu la chance d’avoir un enfant. Le succès n’est pas assuré à 100% mais il y a de grandes chances pour que les grossesses aboutissent, poursuit le spécialiste. Est-ce que vous vous sentez prêts à tenter l’expérience ?
- Oui, dit Samir.
- Je ne peux pas me baser sur les anciens résultats. Les examens, vous les ferez ici, une infirmière va s’occuper de vous. On se revoie dans trois jours.
Il les accompagne dans un autre service et les confie à une infirmière. Il lui remet la liste d’examens.
- À bientôt, leur dit-il en leur serrant chaleureusement la main.
Durant la demi-heure suivante, Mouna doit boire une bouteille d’eau pour passer une échographie. Pour le lendemain matin, il est prévu qu’elle effectue un bilan sanguin. De son côté, Samir est aussi pris en charge. Lui aussi a des examens à faire.
Durant deux jours suivant leur arrivée, ils ont passé la majeure partie du temps à la clinique, allant d’un service à un autre. Le soir, épuisés et inquiets quant aux résultats, ils n’ont pas le cœur à sortir.
Mouna est si troublée qu’elle a des difficultés à dormir. Elle est si angoissée qu’elle refuse de prendre les appels de sa mère. Elle n’a pas le cœur à discuter.
- Tu devrais lui parler, lui dit Samir. Elle doit se ronger les sangs.
- Non, je ne veux répondre à aucune de ses questions tant qu’on n’en aura pas fini.  Tu crois que cela va marcher ? Le spécialiste a beau avoir expliqué les choses simplement, j’ai l’impression que c’est compliqué.
- Il n’y a rien de compliqué, la rassure Samir. Tant que la fécondation in vitro est envisageable…
Le lendemain matin, ils se rendent au rendez- vous. Le spécialiste a sous la main les résultats de leurs examens. Son sourire les rassure.
- Tous sont dans les normes, dit-il. Si vous voulez, si vous en avez les moyens, on peut s’y mettre rapidement.
Il remet une brochure à Samir, et ce dernier peut enfin avoir une idée sur le montant des frais. Il n’a pas la somme sous la main mais il pourra toujours se débrouiller. Il n’a pas le cœur à décevoir sa femme. Et puis, cet enfant changera aussi sa vie. En bien… C’est pourquoi il demande au professeur de faire le nécessaire. L’argent n’est pas un problème.
(À suivre)

A. K.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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