Le Carrefour D’algérie
Mercredi 6 Octobre 2010
C’est confirmé, les blagues sur Chadli sont d’actualité et quand elles ne le sont pas, c’est l’intéressé qui sort de sa «coquille», qui fait l’effort de les adapter. Sans scrupule et sans honte aucune, notre «ancien» président de la République
fait tout endosser aux autres comme s’il avait été élu par le peuple comme un simple exécutant d’un certain clan. Il laisse supposer que le 05 octobre 1988 serait l’œuvre d’un courant du FLN qui aurait refusé l’ouverture démocratique du champ politique et économique. Mais, je voudrais savoir quand notre Chadli a pensé à la Démocratie alors que c’est lui avec le clan de feu Messâadia avait «institutionnalisé» l’article «120». Certainement qu’il ne se rappelle pas de cet article qui a «confirmé» la pensée unique et la mainmise du parti unique sur toutes les organisations de masse. Je me souviens que Chadli n’a pas dit mot sur la répression des émeutes des étudiants à Oran et du printemps berbère. Quand Chadli nous parle des événements du 05 octobre, il oublie qu’il avait instruit l’armée d’intervenir et qu’aucune enquête n’a été établie sur les cas de torture et de meurtre. Avant que Chadli ne jette la responsabilité sur les autres, il devrait au moins et tout en pensant aux victimes durant son ère, de faire son autocritique. Qu’il sache que le peuple ne l’a jamais désigné, il s’est imposé. Qu’il sache qu’il a fui ses responsabilités en laissant derrière lui un pays «déchiré» et sous la menace du terrorisme. Et quand il parle du FIS, il parle de ce parti à l’origine de la tragédie de respect, en affirmant qu’il ne se serait pas opposé à ce que les islamistes prennent le pouvoir, il oublie qu’il l’avait surnommé de «Mesmar Djeha». Il aurait dû tout simplement et avant le déclenchement de la grève de juin, de partager le pouvoir avec les intégristes. Et c’est là où on croit à Nezzar qui parlait de «connivences» et que les rapports de l’armée n’ont jamais été pris en considération par la présidence. Et ce n’est pas tout et à travers ces dires, il a justifié le vote-sanction contre le FLN en faveur du FIS en oubliant qu’il a incarné l’esprit du FLN. C’est la volonté populaire et la fougue qui ont obligé Chadli à opter pour la Démocratie, rien que pour sauver son fauteuil. Et je ne veux pas parler de ses sottises sur l’amazighité, ses réflexions prouvent que l’homme ne méritait pas de gouverner l’Algérie. Et donc, nous comprenons pourquoi le pays est allé vers la dérive par ses fautes. Au fait, Chadli ne nous a jamais parlé pourquoi il a prononcé son discours avant les émeutes d’octobre. Finalement et heureusement que le 05 Octobre n’a jamais été un «chahut de gamin» ou encore une «manipulation». En somme, l’Histoire a déjà jugé Chadli, car on l’évoque que dans la tragédie et le malheur.
6 octobre 2010
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