Il y a deux jours, la presse algérienne a fait dire à Chadli, s’appuyant sur des sources médiatiques japonaises, auxquelles il aurait remis un écrit sous forme d’interview, que « si le pouvoir avait accepté les résultats des élections remportées par le FIS, en 1992, « on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation ». « J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement. »
L’ancien président Chadli Bendjedid a catégoriquement démenti dans un entretien exclusif donné à Echorouk, les allégations qui lui ont été attribué par la presse ces derniers jours, affirmant « prendre à témoin Dieu et l’Histoire, que tout ce qui a été dit en son nom est en globalité mensonges et allégations ». Chadli affirme que cette sortie médiatique « n’est pas innocente, dans un contexte qui n’est pas innocent non plus, et que les parties qui ont amplifié ses dires sont identifiables ». Il dit que nul n’a le droit de porter atteinte à son nationalisme.
Il y a deux jours, la presse algérienne a fait dire à Chadli, s’appuyant sur des sources médiatiques japonaises, auxquelles il aurait remis un écrit sous forme d’interview, que »si le pouvoir avait accepté les résultats des élections remportées par le FIS, en 1992, « on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation ». « J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement. » Il a aussi été rapporté qu’il a affirmé que « la démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas »
Concernant sa démission, il affirme qu’il s’agit d’une démission et non un coup d’état comme ce fut prétendu: « celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie ».
Le point le plus controversé qui lui été attribué est celui se rapportant à la question amazighe. Selon la presse, Bendjedid aurait dit que l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer » et qu’il y avait « un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien ».
Chadli, qui a promis de revenir longuement sur cette affaire dans un entretien à venir avec Echorouk, affirme que son propos sur l’amazighité est connu de tous, à savoir « que l’Algérie est une terre amazighe qui a été islamisée », et que lui-même « est un Amazigh qui a été islamisé ».
Chadli Bendjedid dit amèrement qu’il s’est brusquement « réveillé sur l’inanité de mes réalisations et l’inutilité de mes réformes », pointant un doigt accusateur sur ceux-là mêmes qui essayent depuis toujours d’égratigner sa droiture, ses avancées-en son temps- dans la démocratie et les droits de l’Homme », précisant que le jour viendra ou tout sera connu de tous, « et que de toute façon, le peuple connaît son intégrité et sa loyauté envers son pays ».
6 octobre 2010
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