entretien avec le
directeur général du Tourisme algérien
La destination Algérie a pris ses marques au MAP avec une offre
touristique qui s’étoffe et se modernise graduellement. Nous avons
rencontré Mokhtar Hamdadou, directeur général du Tourisme, qui évoque la
volonté des pouvoirs publics de développer infrastructures et
fréquentation.

»A Tlemcen, un établissement de luxe, en gestion hôtelière
internationale, se réalise. Sa livraison est attendue pour l’évènement «
Tlemcen, capitale de la Culture islamique » qui se déroulera dans la
même ville, en 2011. »
Mokhtar Hamdadou : « Le nombre des opérateurs algériens a été significatif.
Outre l’Office national du Tourisme (ONT) représenté par son
directeur Mohamed Benelhadj, l’ONAT et plusieurs Entreprises de gestion
touristique étaient présentes, dont celle de la région Est de
Constantine.
Le président du Syndicat national des agences de voyage d’Algérie
(SNAV) a fait le déplacement tout comme des agences de tourisme privées
et des hôtels, à l’instar d’El Djazaïr, ont présenté leur
établissement. »
TM.com – Et pour ce qui est du public français ainsi que des professionnels ?
M.H. : « Nous avons reçu
entre 20 et 30 000 visiteurs. Plusieurs tours opérateurs français qui
commercialisent la destination Algérie sont également venus. »
TM.com – Qu’en est-il justement de la perception qu’ont les TO français de la destination Algérie ?
M.H. : « Nous sommes bien
conscients du fait que la visibilité de l’Algérie est imparfaite et nous
nous employons précisément à la faire connaître, en présentant ses
différentes facettes, de sorte que les flux touristiques s’amplifient.
Nous constatons du reste une augmentation de 15 à 20 % du nombre d’entrées d’année en année.
Parmi les questions soulevées par la profession figure celle
concernant l’obtention préalable d’un visa à caractère touristique pour
circuler dans le pays. »
M.H. : « Incontestablement,
le Sud et les grands Sud sahariens. Les grands Sud englobent le Hoggar
(Tamanrasset et In Salah) ainsi que le pôle touristique du Tassili qui
comprend Illizi et Djanet.
Puis nous avons le Touat Gourara, avec d’une part Béchar, Taghit et Beni Abbès, et d’autre part Timimoun et Adrar.
La boucle des oasis est également très appréciée. Nous nous
employons d’ailleurs à développer des circuits touristiques au départ de
Mascara, via Aïn Sefra, Béchar, Adrar, Timimoun, Ghardia, Laghouat, Bou
Saâda, Biskra…comme ce fut le cas par le passé.
TM.com – S’agissant des infrastructures hôtelières, quelles sont les réalisations en cours ?
M.H. : « Le développement et
l’amélioration de l’offre hôtelière sont à l’ordre du jour. La
modernisation des hôtels du Sud est amorcée.
Les pouvoirs publics font montre d’une réelle volonté. Il en est
de même, à Alger, pour l’hôtel El Aurassi, en particulier, qui est
actuellement en travaux.
Parallèlement, sur l’ensemble du territoire, 400 hôtels – dont une
cinquantaine de catégorie 4 et 5 étoiles – sont en cours de réalisation
par des opérateurs privés algériens. Certains sont presque achevés.
A Tlemcen, un établissement de luxe, en gestion hôtelière
internationale, se réalise. Sa livraison est attendue pour l’évènement «
Tlemcen, capitale de la Culture islamique » qui se déroulera dans la
même ville, en 2011.
A Oran, un hôtel Ibis se construit tandis que le complexe touristique Les Andalouses se restructure. »
11 décembre 2010 à 16 04 29 122912
merci bien