Le Carrefour D’algérie
date();Dimanche 5 Septembre 2010
Le mois sacré tire vers sa fin. Sa fin est synonyme de calvaire et de «vogue la galère» pour tous ces nécessiteux et autres qui trouvent de la «chaleur» et des infrastructures les accueillant durant ce mois de pitié. Les restos de la Rahama et tant d’autres commencent à accueillir, ces dernières années, des nécessiteux d’une autre catégorie,
ceux qui travaillent mais qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Il s’agit de tous ces Zawaliya, les manœuvres, les apprentis et «Chramtia». C’est dire que la pauvreté dans notre pays commence à toucher les travailleurs. Il faut dire que la cherté de la vie est galopante et inquiète tous les Algériens. L’Etat se retrouve incapable à mettre un terme à cette cherté surtout que les produits locaux sont eux touchés par la hausse des prix. La viande rouge par exemple, est devenue plus qu’un luxe pour les Algériens ou le cadre moyen qui se rabat sur la volaille. Même cette dernière ne cesse de grimper. Le prix des fruits est en hausse. La question du logement n’est pas encore réglée pour les «pauvres» même si l’on construira encore un autre million de logements. C’est simple, allez-y voir un promoteur immobilier et vous serez déçus comme tant de jeunes. Si vous n’avez pas 400 millions et une banque pour vous soutenir, vous n’aurez jamais un appartement. En face, l’État observe après avoir mis fin à ce logement «location vente». Pour revenir à cette histoire de restos, il faut penser en créant des mécanismes pour maintenir ces restos après le mois de Ramadhan, car il y a des SDF et des nécessiteux, une réalité que l’on ne devra pas se voiler la face. Il ne faudrait pas pour les institutions de la République de faire dans le tape à l’œil médiatique, mais de faire face au problème surtout dans l’intérieur du pays; dans ces zones et dans les villages reculés, les gens ont leur dignité mais ils crèvent de faim plus que ceux dans les villes.
5 septembre 2010
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