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5. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia

20 août 2010

1.Extraits

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Edition du Dimanche 28 Février 2010

Des gens et des faits

“Le bonheur à portée de main”

La nouvelle de Adila Katia


Par : Adila Katia

résumé : Lydia rentre à la maison. Elle en profite pour mettre au courant sa tante. Houria n’est pas surprise, connaissant sa fille et la sachant attachante pour plus d’une raison. Lydia espère que les deux amoureux ne s’entendront pas. Elle est impatiente de connaître la décision de sa cousine…

5eme partie

Lydia trouve le temps bien long et pour se calmer un peu, elle propose de laver le linge à la place de sa tante.
Houria qui a des problèmes de rhumatisme ne peut qu’accepter. D’ailleurs, ce ne sera pas la première fois que sa nièce la décharge de cette corvée. Chaque fois qu’elles les trouvent en plein ménage ou en train de faire des gâteaux, elle les aide. Une façon de prouver sa reconnaissance…
Lorsqu’elle entend enfin Kamélia frapper à la porte d’entrée, elle abandonne la bassine de linge et court lui ouvrir. Elle est impatiente de connaître la fin de l’histoire.
- Salut !
Lydia manque s’évanouir en ne la découvrant pas seule sur le seuil de la porte. Samir l’accompagne. La jeune fille se trouve bien ridicule  avec la vieille robe de sa cousine qu’elle porte par dessus ses vêtements de sortie pour ne pas les salir.
- Soyez… soyez les bienvenus !
Les deux amoureux échangent un regard, visiblement surpris par sa déception. Elle ne peut même pas la dissimuler sous un sourire.
- Ça va Lydia ? lui demande Kamélia en s’arrêtant à sa hauteur. Tu es toute pâle ! remarque-t-elle.
- Ce n’est rien…
Lydia se détourne pour qu’ils ne voient pas ses larmes. Depuis qu’elle les a quittés, elle n’a cessé d’espérer leur rupture. Elle est tombée amoureuse de Samir. Coup de foudre ou pas mais depuis l’instant où elle l’a vu, elle ne se voit pas avec un autre. Elle a le sentiment d’être faite pour lui et lui pour elle.
Depuis des heures, elle réfléchit comment le récupérer après la déception qu’allait lui causer le départ de Kamélia. Dans le fond de son cœur, elle a eu la certitude qu’ils se sépareraient. Se pourrait-il qu’ils aient trouvé une solution au problème ?
Toute à ses interrogations, elle n’a pas vu que Kamélia et Samir sont maintenant au salon. Ce n’est que lorsqu’elle l’entend appeler sa mère qu’elle en prend conscience. Elle se débarrasse de la vieille robe et va les rejoindre. Sa tante qui s’est assoupie en regardant la télé sursaute presque.
- Qu’y a-t-il ? Je suis là !
Tous trois se tournent vers le fauteuil d’où elle s’est levée. Kamélia s’avance vers elle et la prenant par la main, elle rougit légèrement en lui présentant Samir. Ce dernier n’ose pas lever les yeux vers elle, très intimidé.
- Maman, je me suis permise de l’amener ici parce que… parce que…
- Parce que quoi ? l’interroge Houria, tout en l’invitant à prendre place dans le fauteuil en face d’elle.
L’ombre d’un sourire plane sur son visage alors qu’elle le scrute de la tête aux pieds. Elle connaît la raison de sa visite. Mais elle veut l’entendre de sa bouche. Comme pour lui permettre de reprendre son souffle, elle se tourne vers Lydia qui meure d’impatience de tout savoir.
- Prépare des jus, lui demande gentiment sa tante. Vois s’il y a des gâteaux sinon va en acheter !
- Bien…
Même si elle doit lui obéir, elle prend tout son temps pour aller à la cuisine. Il lui faut tout un temps pour préparer le plateau. Elle a les mains tremblantes. Sachant qu’elle ne pourra pas le porter sans faire de dégâts, elle va dans le couloir, à pas feutrés, pour les écouter. Dissimulée derrière un rideau, elle peut même les voir.
- En fait, si j’ai tenu à venir vous parler maintenant, c’est parce que… parce que je veux la demander en mariage, dit Samir.
- Et elle veut bien ?
Lydia a l’impression que son cœur s’est arrêté de battre. Elle les regarde tour à tour et regrette de ne pas être capable de lire en eux. Cela lui aurait évité ce moment de torture…

A. K.
(À suivre

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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