Le Carrefour D’algérie date();Jeudi 19 Août 2010
Ce sont les deux dernières beautés possibles pour une femme qui a pris trop d’âge: le pèlerinage ou… le dentier. Et les deux coûtent cher et sont nécessaires, pour que la vieillesse ne soit une peine, ou un temps perdu d’avance. Pour le dentier, la mode a changé cependant:
on n’en est plus aux deux dents d’or, sur le côté, ou en «façade», pour souligner la fortune, la richesse, ou la réussite. Ni même aux dents d’argent, qui faisaient les beaux sourires des charmeurs d’autrefois, des gens de fortunes et des Chouyoukhs chanteurs de flûtes et des veillées des grandes récoltes. L’argent et la science et les cabinets dentaires proposent aujourd’hui, mieux pour que les vielles femmes retrouvent le sourire qui ne soit pas une exposition d’amygdale: de la céramique entre autres. Chez les dentistes, on peut avoir les dents de son argent: premier et second choix avec des râteliers d’importations et selon les matériaux les plus rares et les plus raffinés. Le plus dur, après le prix, restera cependant les séances d’essayage, celles des «corrections», des modifications et la lente patience à l’épreuve de la douleur des premières semaines. Avis cependant aux fils et filles encore amoureux de leurs parents: offrez leurs des dentiers. C’est un beau cadeau, qui coûte cher, sera apprécié et qui permettra de voir sourire une mère longtemps après son dernier allaitement et de voir un père manger selon sa faim sans souffrir le martyre.
19 août 2010
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