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39. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia

17 août 2010

1.Extraits

39. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia dans 1.Extraits logo_imp
Edition du Samedi 17 Avril 2010
7769 dans 1.Extraits

Des gens et des faits

“Le bonheur à portée de main”

La nouvelle de Adila Katia


Par : Adila Katia

RÉSUMÉ : Lydia culpabilise. Elle pense qu’elle n’a eu que ce qu’elle méritait. Le poids de ses erreurs et de ses mensonges lui pèse comme un fardeau. Elle voudrait dire toute la vérité à sa cousine mais elle n’en a pas le courage…

39eme partie

Le cœur serré, elle manque de courage. Elle ne peut pas lui dire, alors elle décide de lui écrire. Seule, elle en aura peut-être la force. Ce ne sera pas facile de tout coucher sur du papier. Mais elle doit enlever la chape de plomb qui pèse sur son cœur. Elle est persuadée qu’il y a un espoir pour que Kamélia et Samir reprennent leur relation là où ils l’ont laissée.
Elle tentera de trouver une solution pour qu’ils se réconcilient.
- D’un tas de choses, répond Lydia. Je vais t’écrire dès ce soir, lui promet-elle.
Ce soir-là, elle commencera à lui écrire une longue lettre. Elle lui prendra plusieurs jours. Un après-midi où elle sort pour la poster, elle tombe sur Samir. Sa conscience lui dicte de discuter avec lui et même de lui dire toute la vérité.
- Bonjour Samir, lui dit-elle alors qu’il recule à son approche. Je t’en prie, il faut que je te parle.
- Non ! Non ! Je refuse ! J’ai encore en mémoire ta visite à mon travail, répond le jeune homme. Je ne veux pas d’un autre scandale.
- Non, je te jure que je n’en ferai plus, insiste Lydia. Allons dans un salon de thé, on y sera plus à l’aise.
- Non, si tu as quelque chose à dire, fais-le tout de suite !
Lydia serre l’enveloppe dans sa main et respire un bon coup avant de lui confier ce qu’elle a sur le cœur. Samir l’écoute les sourcils froncés, n’en revenant pas.
- Comment ? s’écrie-t-il. C’est toi qui es à l’origine de notre rupture ? Ce que tu peux être mauvaise !
- J’ai changé, lui dit-elle. Je le jure. Tu ne peux t’imaginer comme je souffre. Les remords et les regrets me tiennent éveiller toutes les nuits.
- J’ai du mal à te croire. Il n’y a pas plus égoïste que toi.
Lydia se sent pâlir. Des larmes lui mouillent les yeux.
Elle respire profondément, se refusant à pleurer maintenant. Elle ne s’est pas attendue à ce qu’il lui pardonne. Il pourrait se montrer compréhensif. Elle a fait un effort sur elle-même pour lui avouer ses erreurs. En écrivant à sa cousine, elle s’est prouvée qu’il y a en elle encore un peu de bien. Elle est sûre qu’ils peuvent se retrouver. S’ils se sont vraiment aimés, rien ne les empêchera de reprendre leur relation.
- Non, tu vois dans cette lettre, j’ai tout avoué à Kamélia.
-Comme si cela peut changer quelque chose à la situation, rétorque-t-il.
- Si, je suis persuadée du contraire, insiste Lydia. Je vais lui envoyer cette lettre et si dans quelques jours, elle ne reprend pas contact avec toi, je l’appellerai, promet-elle. Tu verras, tout s’arrangera entre vous.
- Je l’espère de tout cœur, dit-il. Et si cela arrivera un jour, je te promets d’oublier tout ce que tu as fait !
- Je ne voudrais pas perdre l’estime de Kamélia et votre amitié. Ce n’est que ces derniers temps que j’ai réalisé que j’ai agi stupidement. Je le regretterais certainement toute ma vie, soupire-t-elle. Mais ce dont je suis sûre, c’est que je trouverais du réconfort en vous voyant heureux !
Elle part sans lui dire au revoir. Elle ne perd pas de temps et va poster la lettre. Quand elle rentre chez sa tante, elle est surprise de voir son amie Souhila. Sa tante Houria lui a donné son adresse et elle est vite venue.
- Tu ne voulais pas parler au téléphone, je n’ai pas eu le choix. Tu ne m’en veux pas d’être venue ?
- Non… Un jour ou l’autre, il faudra bien que je reprenne mon travail, dit Lydia. Comment ça se passe là-bas ?
- Bien, mais tu nous manques. Tu penses reprendre quand ?
Lydia hausse les épaules. Elle ignore quand. Cependant, un fait nouveau et qui va la bouleverser la pousse à partir plus rapidement que prévu.

A. K.
(À suivre)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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