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35. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia

17 août 2010

1.Extraits

35. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia dans 1.Extraits logo_imp
Edition du Dimanche 11 Avril 2010

Des gens et des faits 7429 dans 1.Extraits

“Le bonheur à portée de main”

La nouvelle de Adila Katia


Par : Adila Katia

RéSUMé : Trois mois ont passé depuis. Sa famille lui manque. Elle va rendre visite à sa tante puis à sa mère. Elle la met au courant des évènements passés. Sa mère la sait forte et dure à cuire. En parlant de leurs prétendants, Houria remarque qu’elles n’ont pas eu de chance. Elle ne comprend pas ce qui est arrivé à Samir. Elle se rappelle que sa nièce en pinçait pour lui…

35eme partie

Lydia s’est efforcée de ne rien laisser paraître durant le reste de la journée. Sa tante a toujours eu le don de lire en elle. Elle ne veut pas lui donner cette occasion. Elle trouve un prétexte, pour partir en fin de journée.
- J’ai des choses à faire, dit-elle. Demain, je travaille, leur rappelle-t-elle.
- Reviens-nous vite ! Je suis si heureuse pour toi. Jamais je n’aurai cru pouvoir être fière de toi un jour !
La jeune fille serre sa mère contre son cœur, puis ses jeunes sœurs avant de sortir. Pendant que sa tante leur dit au revoir, elle s’en va chercher un taxi. Elle le loue au prix fort pour pouvoir rentrer sans avoir à faire d’escales. Elle ne veut pas perdre de temps. En perdre serait en passer un peu plus avec sa tante et ce serait prendre le risque d’être découverte. Sur le chemin du retour, Lydia feint d’avoir la migraine. Elle ne desserre pas les dents durant tout le voyage.
Lorsqu’elles arrivent, Lydia ne pense qu’à éviter sa tante. Elle aurait bien poursuivi son chemin dans le même taxi mais le taxieur refuse d’aller plus loin. Elle règle la course et c’est sans joie qu’elle descend du taxi. Trop énervée, elle ne remarque pas qu’à quelques mètres de là, un jeune homme l’observe. Sa tante ne monte pas tout de suite. Elle l’attend et lui propose de monter.
- Une bonne tasse de café te ferait du bien.
Lydia refuse. Elle est pressée de rentrer à Zéralda. Elle lui fait la bise et part sans perdre de temps. Quand elle prend le bus, elle profite d’un siège libre pour s’asseoir. Il y aura plusieurs escales et vu le nombre de voyageurs, elle est heureuse de ne pas avoir à être bousculée ou collée à eux tant les receveurs ont le besoin d’en prendre le plus possible.
Elle s’occupe en regardant le paysage. Mais après un moment, elle sent un regard peser sur elle. Elle jette un coup d’œil circulaire et rencontre plusieurs paires d’yeux fixées sur elle. Le receveur remarque son geste. Il pense qu’elle cherche un repère ou bien lui pour lui demander de s’arrêter au prochain arrêt.
- Vous voulez descendre ici ? lui demande-t-il.
- Non, au terminus.
Lydia s’efforce de regarder droit devant elle durant tout le reste du trajet même si elle sent encore un regard la transpercer.
Il y a plusieurs jeunes hommes et ce doit être l’un d’eux. Elle doit lui plaire. Cette éventualité la rassure. Elle n’y pense plus. Lorsqu’elle arrive à Zéralda, elle descend loin de chez elle. Elle ne rentre pas tout de suite. Elle va chez une coiffeuse et décide de se couper les cheveux. La coupe, un dégradé, lui va à ravir. Elle est toute transformée. Elle se trouve bien belle et cela lui remonte le moral.
Quand elle rentre enfin dans sa chambre, elle est vite rejointe par Hadda. La présence d’un jeune homme dans le coin de la rue, n’a pas échappé à ses yeux.
- Est-ce que tu es rentrée avec un copain ? l’interroge-t-elle.
- Non, pourquoi ?
-  Il y a un jeune dehors. Il t’a suivie, lui dit Hadda. Tu ne sais pas pourquoi ?
- Non, répond la jeune fille en perdant son sourire. Non…
- Viens voir. Peut-être que tu le connais ? émet la dame.
Lydia la suit jusqu’à la porte d’entrée. Elles sortent dehors mais le jeune homme n’est plus là. Hadda est déçue.
- J’aurais juré qu’il était là !
Loin d’être rassurée, Lydia se rappelle ce regard dans son dos. Et si c’était lui ?  Mais qui lui ? Pourquoi l’a-t-il suivie jusqu’ici ? Hadda n’a pas pu l’imaginer.

A. K.
(À suivre)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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