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33. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia

17 août 2010

1.Extraits

33. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia dans 1.Extraits logo_imp
Edition du Mercredi 07 Avril 2010
7206 dans 1.Extraits

Des gens et des faits

“Le bonheur à portée de main”

La nouvelle de Adila Katia


Par : Adila Katia

RÉSUMé : Lydia est contrainte à attendre la fin du procès pour pouvoir quitter la ville. Elle profite de l’absence de sa tante pour plier bagage. Grâce à son amie, elle est prête à travailler. Aussi, à vivre en pension…

33eme partie

Le soir même, Lydia appelle sa tante depuis un taxiphone  pour la rassurer. Celle-ci est morte d’inquiétude. Elle l’imagine surveiller son retour depuis les fenêtres. Si elle avait eu l’idée de jeter un coup d’œil dans l’armoire de la chambre, elle aurait compris vite qu’elle est partie pour ne plus revenir.
Elle l’imagine aussi appeler la police pour la porter disparue et ainsi les lancer à sa recherche. Elle ne tient pas à être retrouvée. Et surtout, elle ne voudrait pas avoir la mauvaise surprise de voir sa photo, dans les journaux. Connaissant sa tante, elle sait qu’elle fera tout pour la retrouver. Autant la rassurer et lui dire de ne prendre aucune initiative puisqu’elle est partie de son plein gré.
Lydia n’est pas surprise de l’entendre décrocher dès la première sonnerie, comme si elle attendait son appel. La voix de sa tante est angoissée. Elle en a la chair de poule.
- Lydia ma fille, où es tu ? Pourquoi es-tu partie ?
- Je ne pouvais plus rester. J’avais besoin de partir, faire ma vie ailleurs, répond-elle. Je voulais te parler pour que tu ne te fasses pas de souci pour moi…
- Tu ne me supportais plus, c’est ça ? l’interroge sa tante Houria. Je te couvais trop ? Tu n’en pouvais plus d’avoir à me rendre compte de tous tes actes ? Rentre à la maison, je te jure de ne plus t’embêter ! Je regrette d’avoir mis la pression sur toi au point de te pousser à partir.
- Non, mon départ n’a rien à voir avec toi, lui dit Lydia. Il fallait que je parte. J’ai des raisons personnelles, il ne faut pas que tu te sentes coupable de quoi que ce soit. J’ai fait mon choix et je m’assume. Je ne suis plus si jeune que ça. Je fais comme Kamélia…
Houria lui rappelle que sa fille n’est pas partie sans lui avoir parlé de ses projets.
- On était tous au courant, lui rappelle-t-elle. Quant à toi, tu es partie comme une voleuse. Je peux connaître tes raisons ?
- Tu ne comprendrais pas, réplique Lydia. Plus tard… Ma tante, je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi.
- Où pourrai-je te joindre ? la prie Houria. Je ne peux pas rester sans nouvelle de toi. Que dirais-je à tes parents ?
- C’est moi qui te contacterai, lui promet sa nièce. Prend bien soin de toi. J’irai voir mes parents, promet-elle. Je leur expliquerai.
- Quand viendras-tu ?
Lydia promet de venir un jour. Quand elle raccroche, elle se dit avoir bien fait en l’appelant. Tranquille, elle allait pouvoir se donner à fond dans son travail. Ce sera la première fois qu’elle travaillera. Elle a besoin de se concentrer. Elle a conscience que l’apprentissage ne sera pas facile. Elle allait devoir être à la hauteur. Un mois à l’essai est un temps trop court à son goût. Mais elle s’y fait. Auprès de Souhila, elle apprend le métier d’assistante de direction. Pour ne pas perdre de temps, elle ne prend jamais sa pause de midi. Elle en profite pour voir ce que font ses autres collègues et se familiariser avec eux. Parfois, elle est chargée de répondre au téléphone en l’absence du directeur et quand elle n’a rien à faire, elle met à jour la boîte d’archives
En mettant autant de bon cœur dans son travail, le responsable est convaincu qu’elle sera un bon élément dans l’entreprise. Le contrat qu’elle signera quelques semaines plus tard  la rendra folle de joie. Les heures supplémentaires sont comptabilisées et au bout de quelques années de bons et loyaux services, elle pourra être promue à un autre poste de responsabilités encore plus important. Elle peut enfin souffler.

A. K.
(À suivre)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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