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52. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia

14 août 2010

1.Extraits

52. “Le bonheur à portée de main” La nouvelle de Adila Katia dans 1.Extraits logo_imp
Edition du Mercredi 05 Mai 2010
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Des gens et des faits

“Le bonheur à portée de main”

La nouvelle de Adila Katia


Par : Adila Katia

RÉSUMÉ : Kamélia et Lydia sont sorties pour discuter tranquillement. Kamélia ne supporte plus sa cousine. Elle lui rappelle qu’elle risque de bouleverser la vie de Youcef. Lydia promet de se tenir tranquille. Lorsqu’elles rentrent, le petit en pleurs court vers Lydia.  Il a cru qu’elle ne reviendrait pas…

52eme partie

-Maman s’est fâchée après toi ?demande-t-il.
- Non, répond-elle en souriant. On est juste sorties voir une copine. Hum, du thé à la menthe ! Khalti, je peux en avoir !
Houria les a observées et tout en secouant la tête elle leur sert du thé.
- Le petit était tout bouleversé ! J’ai pensé que vous étiez sorties mettre les pendules à l’heure ! dit-elle. Pourquoi êtes-vous sorties ?
- Lydia vient de le dire. Une copine de fac voulait me voir, intervient Kamélia en prenant sa tasse de thé. Des gâteaux aux amandes. Lydia, tu tiens à me faire perdre ma ligne !
- Comme ça, tu me donneras le tailleur que tu portais à la fête, dit Lydia en riant. Il m’ira très bien. Dites, je voudrais vous inviter chez moi. Quel jour vous arrangerait ?
- Un jour où tu ne travailles pas, réplique Kamélia.
- Alors ce week-end ?
- Pourquoi pas ? Qu’en penses-tu maman ?
Houria approuve.
- Oui. Mais tu devrais avertir ton mari, dit-elle à l’intention de sa fille. Au cas où il programmerait quelque chose !
- Tu as raison. Je t’appellerai pour confirmer.
Lydia reste près d’une heure à discuter avec sa tante et à jouer avec le petit. Elle serait restée encore mais à deux reprises, elle a croisé le regard de sa cousine.
- Je ne veux pas m’incruster, dit-elle. Je vous verrai ce week-end, Inch Allah !
Sa tante a beau la prier de rester dîner, elle refuse. Elle embrasse chaleureusement le petit avant de leur souhaiter une bonne soirée. Kamélia ne tente pas de la retenir. Elle part le cœur serré. Comme jamais auparavant, elle a conscience que toute sa vie, elle payera ses erreurs, très chères.
Elle se demande si elle a bien fait en confiant son bébé à sa cousine. Elle aurait dû le laisser dans une pouponnière. Elle n’aurait eu aucune nouvelle de lui. Elle se serait souvent posée des questions sur lui, sur la vie qu’il menait. Elle n’aurait pas été mise au supplice en le voyant aimer ses parents adoptifs et être reléguée au rang de tante éloignée mais proche de la famille.
Elle comprend Kamélia et ses peurs inavouées. Sa cousine devait craindre que l’enfant ne se mette à l’aimer plus qu’elle. Qu’il puisse la préférer au fil du temps. Elle-même n’aurait pas supporté que son enfant puisse aimer quelqu’un d’autre plus qu’elle. Lorsque Kamélia parlait de ne pas lui compliquer la vie, elle lui donne raison. Tout ce qu’elle veut, c’est passer du temps avec lui. Se rassasier de son rire, de sa chaleur, pour mieux se faire à son absence. Dans quelques semaines, ils retourneront en France. Ils ne se verront pas avant longtemps. Elle sait que même si elle a envie de leur rendre visite, sa cousine n’acceptera pas de la recevoir. Comment faire pour rester dans leur vie sans semer le trouble ? Comment avoir leur confiance ? Elle sait qu’elle leur a prouvé qu’elle était capable du pire. Elle s’est corrigée avec le temps. Le savent-ils ?
En reprenant ses études, elle a voulu prouver qu’elle pouvait être meilleure. Elle est dermatologue, dans une clinique réputée. Elle s’est  contentée de vivre au jour le jour. Elle revoit ses amis, à l’occasion. Même sa famille…
Elle n’a pas beaucoup de temps. Elle est très prise par ses malades. Elle n’a que le vendredi pour se reposer ou organiser une sortie. Parfois elle est si fatiguée et vidée qu’elle n’a qu’une seule envie, dormir. Dormir pour oublier tout ce qu’elle a gâché, tout ce qu’elle a perdu…

A. K.
(À suivre)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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