CONFRONTATIONS ALGÉRO-ÉGYPTIENNES Chassez le naturel, il revient au galop!

CONFRONTATIONS ALGÉRO-ÉGYPTIENNES Chassez le naturel, il revient au galop! Bachir BOUTEBINA   - Lundi 09 Août 2010 – Page : 13 Les Kabyles ont une longue histoire avec les Pharaons C’est terrible de se sentir «obligé» de supporter une fois de plus, les agissements de nos «amis» égyptiens, chaque fois qu’une équipe algérienne de football est sur le point d’accueillir un club égyptien. Il faut croire que du côté du Nil, on persiste à vouloir à tout prix mettre dans l’embarras l’Algérie du football, et de manière toujours aussi perfide. C’est, en effet, terrible de se sentir «obligé» de supporter une fois de plus, les agissements de nos «amis» égyptiens, chaque fois qu’une équipe algérienne de football est sur le point d’accueillir un club égyptien. Et après les péripéties vécues par l’EN, après ses triples confrontations face au Onze national égyptien, et qui entraient dans le cadre des éliminatoires pour la CAN et le Mondial 2010, c’est malheureusement au tour de la JS Kabylie, notre prestigieux représentant en phase des poules de la Champion’s League, de «se sentir» obligé de prendre des mesures draconiennes, avant d’accueillir le 15 de ce mois à Tizi Ouzou, le Ahly du Caire. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les Egyptiens «agissent de la sorte» envers notre pays. Pour preuve, lors des Jeux africains 78 d’Alger, les Egyptiens, «en froid total» alors avec nos voisins libyens, avaient précipitamment quitté la capitale algérienne avec fracas, au lendemain du match Egypte-Libye, «accusant» ouvertement les organisateurs algériens d’avoir été à l’origine des incidents survenus au cours de la rencontre en question. Nos «amis» du Nil ont toujours eu l’art de «noyer le poisson» en se présentant en victimes. Leurs dirigeants de football n’ont jamais accepté la défaite, et justifient cette dernière auprès de leurs concitoyens fous de foot, en s’appuyant souvent sur des arguments «extra sportifs». L’histoire du «caillassage» du bus algérien au Caire que Samir Zaher et certains de ses «acolytes», avaient fomentée à l’époque contre les Verts, était la preuve irréfutable aux yeux du monde que le football égyptien était «capable» d’user de moyens que la morale réprouve et que les Algériens n’oseront jamais accepter de «pratiquer» chez eux. Aujourd’hui, on ne compte plus les matchs que bien des équipes nationales et des clubs arabo- africains ont remportés chez nous haut la main, et sous les applaudissements des supporters algériens. Aussi, vouloir à tout prix faire passer aux yeux de leurs concitoyens que la JS Kabylie n’est pas en mesure aujourd’hui «d’assurer» la sécurité de leur équipe, c’est vouloir «à tout prix» persister à entretenir des relations conflictuelles que rien ne justifie aujourd’hui en Algérie. Il est vrai qu’on chasse le naturel, il revient à chaque fois au galop du côté du Caire! Pour toutes ces raisons, Samir Zaher a perdu toute «crédibilité» aux yeux de millions d’Algériens, alors qu’un joueur de la trempe d’Aboutrika est en revanche «assuré» d’être reçu comme il se doit par Moh Chérif Hannachi et la JSK, dans une ville qui sait faire la part des choses, le jour J. Droits de reproduction et de diffusion réservés (c) L’Expression