Edition du Dimanche 08 Août 2010
RADAR
Fidel Castro exprime son admiration pour Roosevelt
Dans un livre autobiographique
Par : Rubrique Radar
Même s’il a pris sa retraite, Fidel Castro (84 ans) continue de se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui seraient tentés de l’enterrer. Pour ce coup-ci, c’est une autobiographie qu’il vient d’écrire. Aussi paradoxal que cela puisse paraître au vu de “l’amour” qu’il porte à l’Oncle Sam, “le leader Massimo”
exprime son admiration pour l’ex-président américain, Franklin Delano Roosevelt, estimant qu’il ne se serait jamais laissé entraîner dans une guerre froide. “Franklin Delano Roosevelt, qui a lutté contre l’adversité personnelle et adopté une position juste face au fascisme, n’était pas capable d’ordonner l’assassinat d’un adversaire”, a écrit Fidel Castro, qui a été la cible de tentatives d’attentats de la CIA américaine pendant un demi-siècle. “Et, pour ce que je connais de lui, il (Roosevelt, ndlr) n’aurait sans doute pas lancé de bombes atomiques contre deux villes sans défense du Japon ni déclenché la Guerre froide, deux faits absolument non nécessaires et bêtes”, a ajouté le père de la Révolution cubaine dans cette autobiographie placée en préambule du premier tome de ses mémoires.
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Fidel Alejandro Castro Ruz, né le 13 août 1926, est un ancien chef d’État et chef de gouvernement cubain. Il a été un des principaux leaders de la révolution cubaine, il a servi comme premier ministre de l’ile de février 1958 à décembre 1976, et ensuite comme président du conseil d’État de Cuba depuis sa création jusqu’à sa démission de cette fonction en février 2008. Il sert actuellement comme premier secrétaire du parti communiste de Cuba, une position qu’il a occupé depuis sa création en 1965. Le 24 février 2008, l’assemblée nationale a élu Raúl Castro pour lui succéder comme président de Cuba.
Ses détracteurs et des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent son gouvernement comme une dictature[1],[2],[3],[4],[5],[6]. De nombreux observateurs comme Amnesty International ont critiqué des dérives autoritaires[7],[8]. L’universitaire et écrivain Jacobo Machover parle même de « pouvoir absolu » [9].
Cette vision est contestée par ses partisans[10],[11],[12]. Le personnage jouit également d’une certaine popularité auprès d’hommes politiques de gauche (Hugo Chávez, Evo Morales…) et d’intellectuels (Eduardo Galeano, Adolfo Pérez Esquivel[13]…) en Amérique latine, en Afrique (Nelson Mandela), en Europe (Danielle Mitterrand, Jack Lang…) et même aux États-Unis, où le révérend Jesse Jackson, ancien candidat à l’investiture du Parti démocrate pour l’élection présidentielle américaine, déclara en 1984 que Fidel Castro était « le politicien le plus honnête et le plus courageux qu’[il ait] jamais rencontré »[14].
Arrivé au pouvoir en février 1959, peu après la révolution cubaine (1958-1959), qui renversa le régime dictatorial du général Fulgencio Batista, il cessa toutes ses fonctions à la tête de l’État le 24 février 2008. Son frère, Raúl Castro[15] comme vice-président fut alors élu à la tête de l’État par l’Assemblée Nationale.
Fidel Castro, son frère le lieutenant Raúl Castro et le docteur Ernesto Guevara (dit « le Che ») ont donné à la révolution, officiellement nationaliste au départ, une orientation « marxiste-léniniste » au début des années 1960, au moment de son affrontement avec les administrations américaines de l’époque. Le pays se rapprocha alors de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Suite à la révolution, le gouvernement cubain, sous l’impulsion de Castro, de son frère et de Che Guevara, instaura progressivement une république socialiste à parti unique. La constitution cubaine garantit que le parti ne prend pas position sur les élections et qu’il ne désigne pas de candidats, ces derniers sont proposés par les citoyens lors des réunions d’ouvriers et de quartiers.
Fidel Castro a d’abord occupé la charge de Premier ministre de 1959 à 1976 puis, à partir du 2 décembre 1976, celle de président du Conseil d’État (chef de l’État) et de président du Conseil des ministres (chef du gouvernement). Il est également député de Santiago depuis 1976, et Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba depuis sa refondation en 1965. Réélu sans adversaire[réf. nécessaire] tous les cinq ans[16], Fidel Castro a été au pouvoir face à onze présidents des États-Unis : Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Ford, Carter, Reagan, G.H.W. Bush, Clinton, G.W. Bush et Obama.
Depuis son retrait du pouvoir, Fidel Castro, s’il ne gère plus les affaires quotidiennes, reste présent et influent dans la société cubaine. Il a publié un livre « La Paz en Colombia » (« La paix en Colombie »)[17], téléchargeable librement,[18] et il intervient dans le débat politique en multipliant ses réflexions sur l’actualité au travers de chroniques périodiques dans la presse cubaine. En outre, il reçoit régulièrement des personnalités et des chefs d’État comme son ami, le Vénézuélien Hugo Chavez[19][20].
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