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Soug ennsa Par M. Mahdia L’or fait partie du décor?

10 juillet 2010

Contributions

Le Carrefour D’algérie date

 

L’or ou la retraite? De moins en moins. Autrefois, selon nos mères  la misère, il fallait soutirer à son époux le maximum de bijoux en or pour les lui redonner durant les jours sans pain ou les garder pour les jours noirs si on est jeté à la porte. L’or était l’assurance-vie des couples et des familles

pendant les siècles d’avant l’indépendance. Une femme offrait sa vie à un homme en contrepartie de bijoux pour qu’elle se protège contre les imprévues de son humeur ou de ceux de sa belle-mère. Depuis, l’or a cependant changé : il reste le plus beau métal mais pas la plus certaines garantie. Durant la dernière crise mondiale des finances, l’or était la valeur sure des épargnes des pays et des économies, mais ce qui est valable pour des pays, n’est pas valable pour les couples. Aujourd’hui, l’or vaut plus à l’achat, avant les noces, qu’à la vente, après la crise. On vend avec perte ce qu’on a acheté avec sueurs et sacrifices. L’or est cassé même si son gramme a toujours la fièvre et surtout durant la saison des noces en été. Et si des couples et des femmes en achètent encore, c’est surtout pour l’apparat et les signes ostentatoire de la richesse et de l’aisance et pas pour se prémunir contre les jours sans pain ou si peu, et seulement quand des banques en veulent pour faire face au Ramadhan ou au paiement d’un logement social. Pour « les vieux jours », les familles et surtout les femmes préfèrent la retraite complète, le salaire, le magasin, le compte épargne ou l’investissement direct dans des opérations commerciales ou l’épargne de l’euro à revendre aux hadjs ou aux importateurs. L’or, c’est pour les mariages ou devant la concurrence chez la coiffeuse, pas pour la sécurité. Il ne rapporte pas de l’argent mais fait en perdre et surtout si on le gage dans les banques. Son commerce reste pourtant florissant, aux grands malheurs des hommes pauvres et des polygames formels ou informels. Les bijoutiers vendent bien, vendent du beau et gardent la main haute sur les filières syriennes et turques ou marocaines du noble métal. C’est vous dire que l’or ne s’use pas. Ni son métal, ni sa mode malgré le temps et les banques.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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