Les armateurs de pêche se plaignent. La seule station qui les approvisionnait en carburant au sein du port a fermé ses portes ou ses soutes, on n’en sait rien. Bientôt, on verra peut-être des jeunes revendeurs de mazout approvisionner les chalutiers par jerrycan. Des colporteurs de gasoil, après les colporteurs d’eau, pas très étonnant. De plus en plus, on avance à reculons. C’est du zid ou mazel.
La mairie qui se plaint. Elle ne peut plus s’occuper sérieusement du ramassage des ordures ménagères. C’est paraît-il un problème de parc ou de pièces détachées qui cloue les bennes. Il y a pourtant quelques années des bureaux d’études étaient chargés de mettre sur pied un plan directeur du ramassage de nos ordures. Nos ordures sont tellement problématiques que ce sont des étrangers qui ont planché sur les poubelles. Faut-il régler le ramassage de notre zabel ou le ramassage scolaire ? Où est la priorité? On en reparlera après les vacances. C’est vraiment pas le moment. Et si on retournait à nos ânes communaux. Ceux qui sillonnaient nos rues et ruelles pour nous débarrasser de nos déchets ménagers ? Mais là se posera un problème d’écuries. Comme si toute la ville n’est pas devenue un grand «couri ». Et l’élevage des ânes ? demanderont les plus avertis. Ou bien on saisira toutes les charrettes tractées par l’âne si doux ou alors on les importera. Tout ce qui rentre fait gros ventre. On a bien exporté les vaches laitières revendues aux abattoirs. On a bien découvert des usines de viande hachée à base d’âne caché
C’est pas nouveau. On a bien transformé notre «bourek» en bourrique
A toute mouchkila, il y a une solution. Sauf qu’on tarde à trouver la solution pour nous débarrasser des ordures qui sont partout. Ça viendra, ça viendra
5 juillet 2010
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