Publié le : 04-07-2010 / 10h18 Beaucoup d’erreurs de coaching Lors du premier match perdu face à la Slovénie, tout le monde a vu que la sélection algérienne avait le dessus sur son adversaire, mais au moment où il fallait faire des changements opportuns en attaque, Suite… Saâdane et ses adjoints ont incorporé
Ghezzal qui n’était même pas préparé psychologiquement. La suite, tout le monde la connaît. Une expulsion malheureuse du nouveau joueur de Bari et un but encaissé à la fin de la rencontre. Cette défaite inattendue a été mal reçue par les joueurs qui ont été très frustrés car il y avait un bon coup à jouer contre la Slovénie. Pour le second match des Verts contre l’Angleterre, Saâdane a sacrifié Djebbour et Chaouchi pour titulariser Boudebouz. Même si les Algériens ont réalisé un gros match contre la sélection des Three Lions, on n’a rien vu d’intéressant sur le plan offensif. Les adjoints de Saâdane étaient incapables de faire une bonne lecture pour donner quelques tuyaux à leur chef pour les exploiter à fond dans cette rencontre qui était à la portée des Verts car l’Angleterre était loin de son niveau réel. Pour le dernier match contre les USA, les Fennecs étaient dans l’obligation de gagner pour se qualifier, mais le dispositif mis en place par Saâdane prônait la prudence excessive, ce qui a fait les affaires des Américains qui vont réussir à marquer un but assassin par Donovan à la dernière minute du temps règlementaire. Les exemples sont nombreux pour dire que Saâdane a fait de mauvais choix dans ce match contre les Américains. Sa première erreur est l’incorporation de Guedioura à la place de Ziani alors qu’il fallait changer Yebda, car ce dernier était au bout du rouleau en raison des efforts fournis durant toute la rencontre. La carte Boudebouz était la plus judicieuse pour donner un plus à l’attaque algérienne, mais Saâdane a préféré Saïfi, un attaquant limité et physiquement très loin du niveau du Mondial. Les spécialistes sont unanimes pour dire que Saâdane doit renforcer son staff technique et ramener les compétences qui possèdent l’expérience et les connaissances voulues, travailler au sein d’un staff technique d’une sélection nationale n’est pas donné à tout le monde, il faut avoir un minimum de connaissances et un CV assez éloquent. Un entraîneur qui a drivé la sélection algérienne par le passé avait avoué après son départ qu’il avait commis une erreur monumentale en ramenant son ami dans son staff qui ne savait dire que oui. «Un collaborateur ou un adjoint doit être une personne compétente qui sait me contrarier en me donnant des arguments valables afin de les exploiter pour l’intérêt de l’équipe», avait confié à l’époque cet entraîneur. La sélection algérienne qui vise la qualification pour le Mondial 2014 au Brésil doit préparer dès maintenant ce grand rendez-vous en mettant en place une stratégie bien arrêtée qui réponde aux besoins de tout un peuple. K. H.
5 juillet 2010
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