Plus exactement, il faudra officialiser une décision qui sera prise au plus tard la première semaine du mois prochain, au retour du premier responsable de la FAF, M. Raouraoua en l’occurrence.
Ce qui devait être une simple réunion de formalité si le onze national avait réussi sa sortie au pays de Mandela, comme le présageaient les fans et les techniciens au vu de la qualité de la composante, risque de connaître des renversements de situation, puisque les donnes ont changé soudainement et les avis ne sont plus partagés comme ils l’étaient il y a moins de… soixante-douze heures. En effet, l’exploit de l’équipe du Ghana, qui a franchi le cap des huitièmes de finale, et l’humiliante défaite de l’équipe des Three Lions ont contraint plus d’un, notamment les connaisseurs et les partisans de la moucharaka moucharrifa, à revoir leur copie. Mieux encore, à méditer le parcours des Fennecs par rapport à ces nouvelles donnes qui battent en brèche aussi bien leurs arguments que ceux du coach.
Le temps a vite fait de démontrer qu’un effectif aussi riche et armé d’une volonté de fer pouvait aisément accéder au deuxième tour. Et les résultats enregistrés à ce stade de la compétition l’attestent. Aux plus réalistes d’apprécier : les deux équipes qualifiées du groupe C dans lequel figurait l’Algérie ont été éliminées. Et de quelle manière ! Les Américains ont souffert devant la fougue des camarades d’Ayew, fidèles à leur réputation de Brésiliens de l’Afrique et surtout assidus et constants dans leur jeu. Les Anglais, contre qui les capés de Saâdane ont réalisé un nul vierge dont on arrête pas de se targuer depuis le 18 juin et que les partisans de la moucharaka moucharrifa qualifient de nul aux relents de victoire parce que acquis au détriment des Lampard, Terry, Cole, Rooney and co, ont pris une véritable «correction» de la part des Allemands. Ceux-là mêmes qui étaient malmenés par les… Ghanéens lors du premier tour. Les Black Stars se sont qualifiés haut la main aux huitièmes de finale grâce à des joueurs qui ont pratiquement l’âge d’Abdoun, Mesbah, Boudebouz et peut-être moins.
Les évènements qui se sont succédé rapidement à l’occasion du déroulement des empoignades qualificatives aux quarts de finale ont «bousculé» les plus satisfaits, les remettant sur terre pour réaliser en fin de compte que, pour s’enorgueillir d’un bilan positif, il fallait au moins croire en la victoire. Il faut au moins avoir essayé de gagner et agir pour gagner. Car, comme dit l’adage, «un homme d’action n’est pas déshonoré par la défaite».
Selma B.
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29 juin 2010
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