On se demande si notre joueur, le Saïfi, en fin de partie aurait pu gifler une journaliste française, pour tel ou tel autre propos, aussi «ordurier» soit-il. La réponse est sans conteste non ! Car évoluant à l’étranger,
il défend sa petite carrière, son compte perso et sa petite personne. Il aurait risqué trop gros. Mais pardonnons-lui cet écart manuel. Car ne maîtrisant pas ses pieds, il a tenté d’user de sa main. Bien avant lui, un joueur français avait qualifié son équipe grâce à une tapette sur le ballon. Mais c’était pour l’intérêt général. Voilà toute la différence. Il a sacrifié sa réputation pour une équipe représentant une nation. J’espère que notre Saïfi aura appris lors de cette Coupe du monde qu’en football, l’équipe est la notion la plus importante: trop de joueurs jouent pour eux-mêmes, et non pour l’équipe.
Seul le Ghana l’a bien compris: regardez l’unité qu’il a dégagée sur le terrain, cette aptitude à lutter les uns avec les autres, les uns pour les autres. Mais le Ghana, c’est aussi l’exemple à suivre, un modèle qui s’appuie sur une jeunesse talentueuse, récemment championne du monde des moins de vingt ans. C’est l’exemple d’une équipe soudée, tenace et perspicace !
Ce n’est pas le cas des équipes composées de stars, aussi talentueux et combatifs soient-ils. Ils demeurent orgueilleux, arrogants et trop individualistes car formatés à un modernisme de façade, où le patriotisme a laissé place à l’«euro-payanisme» ! Voilà la raison de la débâcle ! Si on ne bannit pas ce genre d’esprit, ce sera malheureux pour l’Afrique avec tout le fric investi Cela ne diminue en rien la prestation de notre équipe nationale où chaque joueur a voulu démontrer son talent pour le monnayer après C’est humain !
28 juin 2010
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